Prévisions STR pour AHQ : une année de normalisation pour l’industrie hôtelière

Les signaux pour l’hôtellerie au Québec demeurent positifs pour 2024 tout en étant plus stables que lors des deux dernières années. Quant aux tarifs, ils vont continuer d’augmenter légèrement, mais le Québec demeure une destination abordable par rapport à d’autres destinations mondiales. C’est du moins ce qui se dégage des données STR présentées lors d’un webinaire organisé par l’Association hôtellerie du Québec.

Un début d’année moins occupé

On ne peut s’en cacher, le début d’année 2024 a été un peu plus tranquille que celui de 2023. Dans l’ensemble du Canada, seules les provinces de l’Alberta et de Saskatchewan ont vu leurs taux d’occupation augmenter. Au Québec, ce sont uniquement les destinations de Mont-Tremblant et Trois-Rivières qui peuvent se vanter d’avoir augmenté ce taux.

Hausse plus modeste des tarifs et baisse du revenu par chambre disponible

Même si les taux d’occupation des trois premiers mois de 2024 sont à la baisse, le tarif journalier moyen continue de croître mais ralentit. D’ailleurs, ce ralentissement des performances a un impact direct sur la croissance du revenu par chambres au Québec. Les hôteliers de Trois-Rivières, Québec, Mont-Tremblant et ceux du centre-ville de Montréal ont vu leur REVPAR augmenter, mais c’est l’inverse pour ceux de Laval, de la Montérégie et du Centre-du-Québec. Le coût de la main-d’œuvre continue de peser sur les bénéfices.

Optimiste pour 2024 et 2025

Quant aux prédictions en matière d’occupation et de tarif journalier moyen pour le reste de l’année, elles sont optimistes, particulièrement pour les voyages de groupe et le tourisme international. Les prévisions sont bonnes pour Montréal également, dont les prévisions suivent très clairement le calendrier des événements, dont le Grand Prix par exemple, déplacé de la mi-juin à début juin. Par exemple, pour le sous-marché de Québec, si on regarde le taux d’occupation aux registres à partir du 1^er mai, la demande pour le week-end dépasse largement celle de l’année dernière à moyen et long terme. 

Le Québec reste une bonne affaire

Malgré l’augmentation des tarifs postpandémie principalement liée à l’inflation, louer une chambre d’hôtel à Montréal et Québec demeurent beaucoup moins cher qu’à Paris, Londres, New-York, Vancouver et Toronto.

Les défis

Par ailleurs, on constate que les inquiétudes liées à une éventuelle récession et aux hausses des taux d’intérêt s’atténuent. Les préoccupations liées au coût de la main-d’œuvre et une offre de talents qualifiée reprend la première position des principaux défis.

À propos de l’AHQ

L’AHQ a pour mission de représenter, guider et défendre les intérêts de l’hébergement touristique du Québec en visant l’excellence pour un environnement économique florissant. Positionner l’industrie de l’hébergement touristique comme moteur essentiel de l’économie québécoise, en misant sur l’innovation et la durabilité pour offrir une hospitalité de classe mondiale est notre raison d’être.

Source: AHQ