Pas de Grand Prix sans fonds publics
Il est devenu impossible d'organiser des événements sportifs internationaux, comme les Jeux olympiques et la Coupe du Monde, sans recourir aux deniers publics.
Montréal n'y échappe pas. Le Grand Prix du Canada aurait déserté la métropole si Ottawa, Québec, la Ville de Montréal et Tourisme Montréal ne s'étaient pas engagés à injecter 187 millions $ sur dix ans pour financer la Formule 1.
«Si les exigences des organisateurs et des fédérations ne changent pas, le privé ne parviendra jamais à organiser seul ces événements parce que sans l'argent public, ce n'est pas rentable», a dit Romain Roult, professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Il a précisé que tous les Jeux olympiques ont été financés par des fonds publics depuis ceux de Los Angeles, entièrement à la charge du privé.
D'autres rendez-vous internationaux se déroulent au Québec et à Montréal sans compter sur autant de deniers publics.
«Ça ne prend pas toujours de l'argent public pour tenir un événement, précise Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal. Dans le cas du Grand Prix, l'événement est majeur et il en vaut l'investissement». Lire la suite.
Source : Canoe.ca
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