Parc national du Mont-Tremblant – Une route sans évaluation environnementale
Le projet de « route panoramique » de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) consiste à élargir et asphalter sur une trentaine de kilomètres la route 3, qui traverse le plus vieux parc national de la province. Une route visant à relier les régions des Laurentides et de Lanaudière à travers le parc national du Mont-Tremblant est en préparation.
La Presse a publié le 27 février
Une route visant à relier les régions des Laurentides et de Lanaudière à travers le parc national du Mont-Tremblant est en préparation et pourrait même être réalisée sans évaluation environnementale.
Le projet de « route panoramique » de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) consiste à élargir et asphalter sur une trentaine de kilomètres la route 3, qui traverse le plus vieux parc national de la province.
Les véhicules pourront ainsi circuler à 50 kilomètres à l’heure toute l’année sur ce tronçon, qui est actuellement un chemin de gravier fermé l’hiver, créant un raccourci entre les municipalités de Saint-Donat et de Saint-Michel-des-Saints.
Cette route permettra de « créer une boucle qui désenclavera le nord de Lanaudière », écrivait d’ailleurs le ministère du Tourisme dans un communiqué annonçant une contribution de 20 millions de dollars, en mars 2021.
Les automobilistes n’auront pas à payer le droit d’accès au parc s’ils ne font que le traverser, projette la SEPAQ.
Le projet prévoit également l’ajout d’une bande cyclable et de haltes panoramiques « pour bonifier l’expérience des usagers et mettre en valeur les beautés du territoire », indiquait le communiqué.
Même si des travaux préparatoires ont commencé, le projet de la route 3 ne figure pas au Registre des évaluations environnementales du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
« Il faudra attendre la réalisation des plans et devis du projet pour voir si un ou des éléments du tracé final font en sorte qu’une étude d’impact globale doit être menée », a déclaré le porte-parole de la SEPAQ Simon Boivin, assurant que la société d’État se conformera « de bon gré » aux exigences.
Source: La Presse
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