Orléans Express pourrait mettre fin à ses activités faute de rentabilité
Au bord du gouffre financier, le principal transporteur interurbain de la province, Orléans Express, pourrait bientôt mettre la clé sous la porte. Si Québec a récemment décidé de lui accorder une subvention d’urgence, rien ne garantit pour autant que l’entreprise maintiendra ses services d’autocars à travers les régions.
Sans tambour ni trompette, le ministre des Transports, Robert Poëti, a décidé d’accorder une subvention d’urgence de 450 000 $ à Orléans Express, a appris Le Devoir. Cette somme, bien qu’appréciée, ne sera pas suffisante pour couvrir les pertes financières de la compagnie, déclare Marc-André Varin, vice-président au développement des affaires de Keolis Canada, la société qui gère Orléans.
« Chaque jour d’opération, on perd plus de 12 000 $, ça ne peut plus durer. On ne veut pas faire des menaces de fermer nos portes, mais il y a un choix à faire, et vite », lance-t-il à l’autre bout du fil. Selon lui, l’intervention de Québec prouve que le ministre Poëti « comprend » la gravité de la situation, mais pour l’instant la somme reste avant tout « symbolique ». Le transporteur souhaite plutôt réduire considérablement ses services. M. Varin rappelle qu’Orléans Express a demandé l’autorisation à la Commission des transports du Québec (CTQ) de mettre fin à sa desserte de plusieurs dizaines de municipalités, afin de se concentrer sur les villes principales du réseau interurbain, notamment Montréal, Trois-Rivières, Québec, Rimouski et Gaspé. Lire la suite.
Source : Le Devoir
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