Les hôteliers d'Abitibi-Témiscamingue obtiennent gain de cause ...
L'Association des hôteliers de l'Abitibi-Témiscamingue, qui avait dénoncé le nombre trop important d'étapes nécessaires avant d'imposer une contravention à un hébergeur illégal, a finalement été entendue. Sa rencontre avec la ministre du Tourisme leur aura également permis d'obtenir des engagements de sa part.
Le nombre d'étapes prévues avant d'imposer une amende à un fautif est passé de 6 à 3, ce qui a été accueilli favorablement par l'Association.
La loi 67, adoptée par le gouvernement du Québec en décembre dernier, a pour objectif de mieux encadrer l'hébergement touristique et d'assurer une compétition plus égalitaire entre les hôteliers traditionnels et les nouveaux hébergements issus de l'économie du partage comme Airbnb.
Jean-Pier Frigon, vice-président de l’Association des hôteliers de l’Abitibi-Témiscamingue.
©Photo TC Média - Archives
Selon le nouveau guide d'interprétation de la loi produit par Tourisme Québec, les inspecteurs chargés de faire appliquer la loi commenceront d’abord par fournir la documentation au fautif afin qu'il puisse prendre connaissance des règles en vigueur.
Ensuite, un avis d'infraction sera envoyé par courrier si l'hébergeur ne se conforme pas. Finalement, son dossier sera transmis au Directeur des poursuites criminelles et pénales. «Les amendes commencent à 2 500$ et peuvent monter jusqu'à 25 000$», explique Jean-Pier Frigon, de l'Association des hôteliers de l'Abitibi-Témiscamingue.
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Source : L'Écho abitibien
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