Les festivals pourraient passer au couperet
L'enveloppe budgétaire servant de point d'appui aux festivals et autres événements bénéficiant de l'aide financière du gouvernement du Québec pourrait passer, à son tour, sous le couperet de l'austérité économique. C'est du moins le message porté par la ministre du tourisme Dominique Vien lors de son passage sur la rivière Sainte-Anne, samedi, à l'invitation de l'Association des pourvoyeurs de pêche aux petits poissons des chenaux.
«Au niveau du financement des festivals et des événements au Québec, on n'a pas touché à l'enveloppe globale pour le moment», souligne la ministre, en ajoutant, par ailleurs, que son ministère se posait actuellement «un certain nombre de questions».«Il y a une réflexion à mener sur le nombre de festivals et d'événements qu'on finance au Québec, sur la mission de chacun, sur les répercussions de chacun également. Est-ce que l'enveloppe qu'on dédie à ces festivals est suffisante, oui ou non?», s'interroge la ministre qui, pour l'heure, ne cible aucun cas d'espèce. «Il y a beaucoup d'argent qui est investi. Est-ce qu'on est sur les bonnes cibles tout le temps? Je me pose la question», laisse tomber Mme Vien avant d'appâter un hameçon.
Chose certaine, «il faut être attentif aux répercussions que [les efforts budgétaires] peuvent avoir, mais en même temps la situation économique du Québec nous demande une certaine discipline», ajoute-t-elle. «C'est dans ce contexte-là qu'on évolue actuellement.»
Si la ministre semblait ravie de taquiner le poulamon pour la première fois de sa vie, les organisations tirant avantage de l'apport financier des différents ministères, voire des commandites des sociétés d'État telles Loto-Québec, la Société des alcools du Québec ou Hydro-Québec, pourraient avoir la mine basse à la suite de la vaste restructuration entreprise par le ministère du Tourisme. Lire la suite.
Source : Le Nouvelliste
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