Le service est-il hors service?
Ces jours-ci, j’entends plusieurs critiques à l’égard des personnes qui travaillent en service dans le milieu de la restauration.
Après deux années de repli sur soi et dans le contexte économique que l’on connaît, les attentes sont hautes quand vient le temps de s’offrir une soirée au resto. À l’aube du temps des fêtes et en cette ère de bienveillance, j’en appelle à votre patience, votre courtoisie et votre compréhension. Être un meilleur client, c’est aussi une manière de soutenir l’industrie du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration.
Une industrie en rémission
Notre industrie a été parmi les plus durement touchées par la pandémie. Nos restaurateurs et restauratrices peinent à se relever et rencontrent de sérieux problèmes de recrutement, je suis la première à le déplorer. Mais je crois fermement qu’il faut trouver l’équilibre entre les besoins à très court terme (trouver du personnel) et les objectifs à moyen terme (trouver du personnel pouvant offrir une expérience client impeccable, de la réservation à la facture).
Si l’art du bien-boire et du bien-manger est à la base de l’expérience gastronomique, celui du bien recevoir en est au cœur. La relation avec le client, c’est d’abord du côté de la salle à manger qu’elle se construit.
Grâce à nos restaurateurs et restauratrices qui ont à cœur de mettre en valeur nos excellents produits du Québec, notre culture culinaire s’est enrichie ces dernières années. Or, il est indispensable pour les serveurs et serveuses de savoir les proposer, de développer le vocabulaire pour les présenter et d’être en mesure de suggérer des vins qui sauront les sublimer... Le service fait partie intégrante de l’expérience culinaire, on a tendance à l’oublier.
Source: Journal de Montréal
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