Le jogging dans le sang, Gestev veut implanter la culture des marathons dans l'ADN des Québécois

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Le printemps est synonyme de renouveau et c’est sous une nouvelle ère que s’amorcera dimanche, à Lévis, la saison 2017 du circuit de course à pied de la région de Québec Je Cours Qc. Après avoir campé le rôle d’observatrice, l’an passé, la firme Gestev est plus motivée que jamais à porter bien haut le flambeau de ce sport.

En décembre 2015, l’entreprise spécialisée dans la production d’événements sportifs se lançait dans le vide en compagnie de Groupe Boucher Sports en faisant l’acquisition du Marathon SSQ Lévis-Québec et des cinq autres rendez-vous de Courir à Québec qui étaient la propriété de Denis Therrien.

Si la saison passée a servi de transition et a permis à Gestev de se familiariser avec un monde qui lui était alors inconnu pendant que M. Therrien préparait son départ à titre d’expert, elle se prépare maintenant à laisser son empreinte à sa manière qui lui a valu tant de succès dans ses événements au cours des dernières années.

«On veut amener ce qu’on fait dans nos autres événements. On aime qu’il y ait une ambiance autour du sport et de faire vibrer les gens autrement que par le sport les gens qui sont autour [du parcours]. Le sport sera toujours le plus important [aspect]. Mais surtout avec le marathon, on veut essayer de faire vivre une expérience autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des clôtures», explique d’emblée Chantal Lachance, la vice-présidente opérations et marketing chez Gestev, en entrevue au Journal de Québec.

Le premier geste significatif a été de baisser les tarifs, une demande des coureurs qui revenait constamment. La réponse a été instantanée. En date de la semaine dernière, l’ensemble des rendez-vous affichait une moyenne d’augmentation de 34 % dans ses inscriptions par rapport à la même date l’année précédente.

Puis, l’image de marque du circuit a été revampée. Fini Courir à Québec; place à Je Cours Qc, dont le logo sera immanquable sur les sites de chacune des compétitions. Chaque course aura aussi son emblème distinctif.

Pour cette saison, le circuit comprend cinq rendez-vous, un de moins que les années antérieures, puisque le Défi des dames de cœur a été retiré du calendrier au profit d’un 5 km à même le demi-marathon de Lévis de dimanche.

Gestev ne craint pas la forte concurrence entre les différents événements de course à pied qui pullulent ces dernières années à Québec.

«Il y en a pour tous les goûts. Je pense qu’il faut bien camper les événements qu’on fait, leur donner une personnalité propre à chacun, et c’est ce qu’on va faire. On veut que les gens arrivent et savent ce que signifie la signature Gestev. C’est un gros mandat», a admis Chantal Lachance.

Chantal Lachance et Gestev caressent de grandes ambitions pour le Marathon SSQ, l’événement majeur de leur programmation.

Si les changements pour l’édition 2017, qui conclura la saison de Je Cours Qc le 27 août prochain, sont surtout axés sur la baisse des prix et sur les éléments visuels, le Marathon est appelé à prendre de l’ampleur dans les années à venir.

«D’ici cinq ans, on veut que ça devienne un marathon d’envergure et que pendant toute une fin de semaine, ça sente le chouclaque à Québec, que le monde sache qu’il y a un marathon en mettant les pieds dans la ville. Que les commerçants vibrent pour la course à pied. C’est le défi qu’on se donne», a confié Chantal Lachance, la vice-présidente aux opérations et marketing chez Gestev.

«Je veux que la ville soit fière d’accueillir son événement. Je veux que les gens s’approprient l’événement et qu’ils en profitent. Si la ville vibre à l’atmosphère de l’événement, les participants vont se sentir bien accueillis. Et aussi que ça devienne un événement touristique.»

Déjà, cette année, une course axée sur le plaisir de 5 km se greffera aux festivités de la fin de semaine du Marathon, le vendredi soir. Les détails seront dévoilés plus tard.

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Source: Le Journal de Québec