La tendance en cuisine de rue : l’utilisation d’aliments locaux
Rachel Dodds, professeure associée de Ryerson University dresse l'analyse « La tendance en cuisine de rue : l’utilisation d’aliments locaux » pour le Réseau de veille en tourisme de la Chaire de tourisme Transat de l'ESG UQAM.
Les camions de cuisine de rue sont stylisés, la nourriture est audacieuse et une ambiance sympathique les suit à la trace. Leur caractère éphémère et marginal les place à l’avant-garde des tendances culinaires, notamment sur le plan de l’approvisionnement local, tel que le démontre un récent sondage.
Les camions de rue se sont rapidement taillé une place dans l’industrie touristique. On les intègre de plus en plus dans les événements et les grands festivals afin d’attirer des jeunes, d’augmenter les dépenses des participants et de répondre à tous les goûts. D’ailleurs, ils devraient générer des revenus d’environ 2,7 milliards de dollars aux États-Unis d’ici 2017, selon un rapport de Intuit, Food Trucks Motor Into the Mainstream, soit quatre fois plus qu’en 2012, d’après les estimations de la National Restaurant Association.
À Portland, les 500 camions de rue ont complètement changé la scène alimentaire et le paysage urbain tout en encourageant le développement durable, la créativité et l’esprit d’entreprise. À Austin, il existe même des circuits dédiés uniquement à la visite des camions de rue.
Après un projet pilote en 2013, 40 permis furent délivrés en 2014 à Montréal. La cuisine de rue y est en pleine expansion. Pour l’été 2015, la ville augmentera le nombre d’emplacements autorisés de 14 à 42 et les permis de restauration passeront de 30 à 63. Pendant ce temps, la ville de Québec n’a toujours pas pris de décision quant à la légalisation de ces camions et ils ne sillonneront pas les rues de la capitale cet été. Lire la suite.
Analyse rédigée par Rachel Dodds, professeure associée de la Ted Rogers School of Hospitality & Tourism Management de Ryerson University, Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM.
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