La reconquête touristique des berges fluviales
Le Québec peut miser sur le tourisme fluvestre, synergie des activités terrestres et fluviales, pour rendre le Saint-Laurent plus accessible aux Québécois.
Pour de nombreuses municipalités, les berges des fleuves deviennent un élément supplémentaire d’attractivité et un lieu de pratique d’activités nautiques et terrestres. Au Québec, les accès publics au fleuve sont principalement à vocation récréative et sportive et leurs aménagements se multiplient, tout comme dans d’autres pays, notamment la France.
Des activités qui relient le territoire au fleuve
En France, le terme offre fluvestre est utilisé pour rassembler les activités terrestres, réalisées au bord des fleuves, et fluviales, pratiquées sur les fleuves: loisirs nautiques, baignade, vélo, randonnée, événements, visite de sites remarquables, observation de la faune et de la flore, etc. Le développement du tourisme fluvestre permet d’utiliser un territoire sous-exploité. Il a pour effet d’encourager les passagers à s’arrêter en escale et à dépenser, et d’inciter les visiteurs et les résidents à effectuer des activités au bord de l’eau.
Afin de développer ce type de tourisme, les berges sont aménagées, développées et valorisées. Selon la firme de consultation Horwath HTL, les principales initiatives peuvent se catégoriser comme telles:
- Création d’espaces naturels au bord de la voie d’eau, notamment en zone périurbaine;
- Conception de nouveaux espaces publics en lien direct avec les berges;
- Création de bases de loisirs nautiques ou reconfiguration des installations existantes;
- Création de voies vertes le long de la voie d’eau;
- Développement d’équipements saisonniers ou éphémères (par exemple la Plage de l’Horloge à Montréal).
Source: Réseau Veille Tourisme
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