La gestion des médias sociaux gagne en importance pour les professionnels en RP

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Médias SociauxLa majorité des professionnels canadiens des relations publiques reconnaît que la gestion des médias sociaux de leur organisation est désormais l'une de leur tâches les plus importantes. Il s'agit là de l'un des principaux résultats de deux études sur les relations publiques au Canada que publie la Fondation des communications et des relations publiques. L'organisme a financé ces deux études.

Menée conjointement par la Société canadienne des relations publiques et l'Université Mount Saint Vincent d'Halifax, la CPRS GAP VIII Study (8e étude annuelle sur les pratiques généralement acceptées de la Société canadienne des relations publiques) trace, à l'intention des communicateurs et de leurs employeurs, un premier portrait national de l'industrie des relations publiques et de ses principaux enjeux.

L'étude dévoile également une différence fondamentale entre les métiers de la communication au Canada et aux États-Unis. La comparaison avec des études comparables réalisées au sud de la frontière montre clairement qu'un grand pourcentage des professionnels canadiens des communications travaille pour l'État et les organismes sans but lucratif, tandis que les données américaines indiquent une plus forte concentration dans les relations publiques d'entreprise.

La seconde étude, Do They Have What it Takes? (Ont-ils ce qu'il leur faut?) menée en collaboration avec l'Université McMaster, révèle que les aptitudes d'écriture demeurent la compétence la plus recherchée en relations publiques et en gestion des communications. Viennent ensuite la stratégie, le leadership et la familiarité avec les technologies de l'information et des communications.









































GAP VIII - Une référence pour les futures études sur les relations publiques
Complétée en mars 2014, la partie canadienne de cette étude apporte de nouvelles et utiles mesures de référence sur l'état des relations publiques au Canada et propose quatre idées maîtresses :

  1. Les activités de relations publiques et de communications sont utiles selon 75 % des membres de la haute direction interrogés et elles contribuent à la croissance des revenus selon 52 % des dirigeants d'entreprise.
  2. Les professionnels des relations publiques et des communications sont considérés comme les joueurs dominants de l'utilisation stratégique des médias sociaux dans les organisations, loin devant les services du marketing et des ventes, des technologies de l'information, des ressources humaines et des relations avec la clientèle.
  3. Les médias sociaux constituent le principal outil de mesure et d'évaluation utilisé par le service des relations publiques. La majorité des répondants (55,7 %) a toutefois recours à des outils développés à l'interne pour mesurer et évaluer les activités de relations publiques, tandis que 35,2 % ne mesurent pas du tout leurs activités de relations publiques et que 27,9 se fient aux outils normalisés ou propriétaires dont se servent les consultants.
  4. Comme aux États-Unis, 95,9 % des répondants citent les relations avec les médias comme l'activité de base du service des relations publiques et des communications.


Université McMaster - L'étude Do They Have What it Takes?
L'étude de l'Université McMasters, qui s'intéressait aux compétences, aux habiletés et aux savoirs que devraient maîtriser les professionnels débutants pour connaître le succès sur le marché du travail actuel des relations publiques, offre un instantané du milieu de travail en relations publiques à un moment précis. Il apporte un nouvel éclairage sur des tendances connues et souligne l'écart entre les attentes et les résultats. Ses quatre principales conclusions :

  1. Une immense majorité des répondants, soit 95 %, voit positivement l'avenir des relations publiques comme profession au Canada, du point de vue de la croissance comme du développement.
  2. Les professionnels débutants et ceux en début de carrière sont raisonnablement bien formés, dans la mesure où 29 % d'entre eux détiennent un diplôme universitaire de premier cycle en relations publiques et en communications et 22 %, un diplôme d'études supérieures.
  3. Il existe un gouffre entre l'évaluation (élevée) que les jeunes répondants font de leurs connaissances, de leurs compétences et de leurs qualités et celle (plus basse) qu'en font leurs employeurs.
  4. Les aptitudes d'écriture demeurent la compétence la plus recherchée en relations publiques et en gestion des communications, suivies par la stratégie, le leadership et la familiarité avec les technologies de l'information et des communications. Selon les résultats de l'étude, les cadres supérieurs souhaitent de toute évidence engager des candidats passionnés, créatifs, professionnels et enthousiastes capables d'un excellent niveau de rédaction, de pensée critique, de créativité et de confiance en soi. Ils désirent des individus capables de gérer des besoins multiples dans un environnement en constante évolution.


Pour consulter la version intégrale de l'étude GAP, cliquez ici.
Pour l'étude de l'Université McMaster, cliquez ici.

Source : Communications + Public Relations Foundation

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