La démolition de l'aérogare de Mirabel plombe l'excédent d'Aéroports de Montréal

Une forte hausse du trafic passagers a permis à Aéroports de Montréal de hausser ses revenus de près de 6 % au troisième trimestre, mais son excédent a malgré tout reculé de 91 % en raison d'une lourde charge de dépréciation liée à la démolition de l'aérogare de Mirabel.

L'administration aéroportuaire a souligné les conditions avantageuses du marché canadien, surtout au niveau des vols nationaux, mais l'aéroport international de Montréal-Trudeau a aussi profité de l'ajout de nouvelles destinations internationales. Le trafic passagers y a progressé de 6,6 % pendant le trimestre clos le 30 septembre, par rapport à l'an dernier.

L'excédent d'Aéroports de Montréal s'est chiffré à 1,2 million de dollars au plus récent trimestre, comparativement à celui de 13 millions pour la même période l'an dernier, ce qui était essentiellement attribuable à l'inscription d'une charge de dépréciation de 15 millions pour le démantèlement du complexe de l'aérogare de Mirabel.

En excluant ces frais de dépréciation - qui correspondent au coût total estimé pour les travaux de démolition - l'excédent d'Aéroports de Montréal se serait chiffré à 16,9 millions. Les revenus ont progressé à 126,4 millions au plus récent trimestre, en hausse de 5,8 % comparativement à ceux de 119,5 millions récoltés un an plus tôt. Les coûts d'exploitation ont pour leur part avancé de 6,1 % pour atteindre 38,3 millions, contre 36,1 millions l'an dernier.

En tout, l'aéroport Montréal-Trudeau a accueilli 4,2 millions de passagers au troisième trimestre. Le trafic national a progressé de 8,4 % par rapport à l'an dernier, tandis que le trafic international a gagné 6,5 %. Le trafic transfrontalier avec les États-Unis a pour sa part augmenté de 3,8 %.

Source : Aéroports de Montréal / La Presse Affaires