L’Association des professionnels de congrès du Québec dévoile son bilan statistique 2014
L’Association des professionnels de congrès du Québec (APCQ) analyse annuellement les statistiques des événements et congrès tenus dans ses destinations membres. Avec un apport économique de plus de 164,7 millions effectué par la clientèle, l’exercice 2014 s’inscrit dans une continuité de croissance amorcée depuis 2006. Ce résultat encourageant vient confirmer, s’il le fallait encore, que l’industrie du tourisme d’affaires et de congrès contribue significativement à l’économie des régions québécoises !
« Il est important de comprendre que les données que nous rendons publiques aujourd’hui représentent une image du réseau de l’APCQ tel qu’il était en 2014 avec ses 33 destinations et 87 hôtels et centres de congrès. Cela fait maintenant 19 ans que nous compilons des données statistiques sur le tourisme d’affaires dans les différentes régions du Québec et, comme ce secteur est en constante transformation, il faut considérer son évolution sur de longs cycles. Avec un total de 1 944 congrès ou événements, 2014 aura été somme toute assez similaire à l’année précédente. Ceci veut dire que chaque jour, il se tient en moyenne huit (8) événements en tourismes d’affaires dans l’une ou l’autre de nos destinations membres. La dépense touristique totale considérée est de 164 676 000 $ ce qui représente un gain régional moyen de 84 710 $ par activité. Notre association couvrant la quasi-totalité du territoire québécois, c’est donc un apport économique hebdomadaire moyen de 3,2 millions dans les régions du Québec. Pour plusieurs d’entre elles, cette injection de capitaux dans leur économie est des plus significative ! », explique M. Steeve Gagné, président et responsable du comité Statistiques de l’APCQ.
Ce dernier résultat des plus positifs s’inscrit dans la continuité des statistiques recueillies par l’APCQ. Dans les faits, l’organisme constate que depuis 2010, le nombre d’activités liées au tourisme d’affaires semble s’être stabilisé autour de 2 000. « La compétition entre les différents joueurs de l’industrie est très forte et chaque année on voit apparaître de nouvelles infrastructures qui viennent augmenter l’offre. Or, le marché intra Québec n’est pas infini et, on remarque qu’il y a des changements de comportement chez les clients. Pensons plus spécifiquement à la croissance des petites réunions. Nous devons avouer qu’il est très difficile d’obtenir un portrait vraiment exhaustif du marché du tourisme d’affaires au Québec tant celui-ci a de multiples facettes et évolue constamment. En qualité d'association touristique sectorielle (ATS), l'APCQ s'efforce de colliger un maximum d’information sur le secteur en appuyant sa base de données sur des indicateurs solides et très conservateurs » d’affirmer Madame Ginette Bardou, directrice générale de l’organisme.
En effet, jusqu’à maintenant, l’APCQ répertorie exclusivement la clientèle qui a utilisé un hébergement commercial lors d’un événement qui a lui-même généré minimalement plus de 50 nuitées. Ainsi en 2014, l’activité moyenne dans le réseau de l’association génère généralement environ 230 nuitées et on constate que la durée du séjour moyen est de 3,6 jours. Le calcul de la dépense touristique est, lui, basé sur le concept de « nuitée ». Celui-ci équivaut à la location d’une chambre pendant une nuit auquel sont ajoutées les dépenses connexes et habituelles pour répondre aux besoins de ce segment de marché. Pensons aux repas, pause-café, location de salle, matériel audiovisuel, etc. Pour le dernier exercice, cette dépense moyenne pour l’ensemble du réseau est de 295 $/nuit.
« À l’APCQ, nous sommes convaincus que l’impact économique du tourisme d’affaires est très important dans l’ensemble de l’écosystème touristique provincial. Probablement beaucoup plus qu’il n'est généralement admis. Nous nous réjouissons d'ailleurs de l'ajout de notre secteur parmi les stratégies identifiées par le ministère du Tourisme pour l'atteinte des ambitieux objectifs du Plan de développement 2012-2020. Les chiffres que nous dévoilons aujourd’hui sont conservateurs et en deçà du réel impact de notre secteur. Nous travaillons à améliorer nos indicateurs de performance afin d’avoir une meilleure image de ce que nous sommes et d’être mieux outillés pour poursuivre notre développement » d’ajouter M. Steeve Gagné.
Source : APCQ
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