Impulser un nouveau souffle à l'open data touristique
Parlez d’open data à un responsable de comité départemental ou régional du tourisme, il vous renverra au système d’information touristique (SIT) et à la diffusion en open data des points d’intérêt touristique (POI) sur la plateforme nationale Datatourisme. Avec sans doute un enthousiasme modéré tant le chantier est souvent vu comme une obligation et non comme une opportunité pour ces organismes gestionnaires de destination (OGD). Car l’open data ne s’arrête pas à une obligation et encore moins à la seule « production de POI » dans la sphère touristique.
CAPITALISER SUR DATA TOURISME
On rappellera que Datatourisme est une plateforme initiée par l’Etat (la DGE), copilotée désormais avec ADN Tourisme, l’association des institutionnels du tourisme. Elle vise à répondre aux besoins fondamentaux des touristes : Que voir ? Que faire ? Où manger ? Où dormir ? Comment y aller ? Si la plateforme est parfois critiquée pour l’exigence d’une inscription préalable (les données sont toutefois mais en partie sur data.gouv.fr) c’est le verre à moitié plein qu’il faut regarder. Datatourisme est un atout qui répond avec une plateforme qui remédie à deux écueils de l’open data.
DES DONNÉES AUX STANDARDS MONDIAUX
Le premier est celui du manque de standardisation des données qui empêche tout usage « industriel » des données, toute comparaison ou compilation nationale. Or, grâce à l’ontologie de Datatourisme, les données de Datatourisme sont décrites par un vocabulaire commun, partagé, issu de standards internationaux tels que ceux définis par schema.org pour les POI et événements. Ces normes sont la clef d’une large diffusion des données facilitée, d’applications internationales au service de la « destination France ». Et pour les OGD, des API facilitent la connexion de leur SIT à la plateforme nationale, permettant une mise à jour quotidienne.
Source: e-tourisme.info
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