Classification: les petits hôtels souhaitent l'ajout d'une nouvelle catégorie
Au Québec, plusieurs propriétaires de petits hôtels - aussi appelés auberges - ne savent plus quelles astuces trouver pour conserver ou augmenter leur nombre d'étoiles. Évalués selon les mêmes critères que les grands établissements comme les hôtels Hilton ou Fairmont, ces lieux d'hébergement s'estiment grandement défavorisés par un système qui impose des règles de plus en plus strictes.
Plusieurs propriétaires de petits hôtels interrogés par La Presse souhaiteraient que leurs établissements - qui possèdent généralement un maximum d'une vingtaine de chambres - forment une catégorie d'hébergement à part. Plusieurs de ces endroits offrent une expérience se rapprochant davantage du gîte (bed & breakfast) que de l'hôtel traditionnel. Ainsi, la plupart n'ont même pas cru bon d'installer des écrans de télévision et des téléphones dans les chambres. On ne retrouve pas d'ascenseur et encore moins de service de valet, des critères qui comptent quand vient le temps d'accorder des étoiles. Les petits hôtels cherchent plutôt à se distinguer en offrant un service personnalisé et convivial. N'empêche, la Corporation des industries touristiques du Québec (CITQ) les évalue avec la même grille qu'elle utilise pour les grands hôtels.
Or, en dépit des commentaires exprimés par les hôtelliers, la CITQ estime que son système d'évaluation est juste et équitable. Ces petits établissements se retrouvent dans la catégorie gîte ou établissement hôtelier. « On ne lèse personne, lance sans détour Michel Rheault, directeur général de l'organisme. Un aubergiste qui se démarque peut avoir cinq étoiles, mentionne-t-il. La qualité, elle n'est pas juste dans les écrans télé. » Lire la suite.
Source : La Presse
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