Chute du dollar canadien et du prix de l'essence, le tourisme d’affaires pourrait s’en ressentir
Le dollar canadien a perdu plus de 20 % de sa valeur depuis deux ans et le pétrole a aussi atteint de bas records dans les derniers mois. Pour le tourisme d’affaires au Québec, on s’attend à ce que, contrairement au tourisme d’agrément, les impacts soient légèrement négatifs à court terme.
Pour le patron d’une entreprise au Québec, la baisse du prix du pétrole peut réduire les frais de transport, mais en contrepartie, un dollar canadien plus faible engendre des coûts d’approvisionnement plus élevés à l’étranger. Cela signifie aussi que l’économie du Canada performe moins bien. D’ailleurs, la croissance de l’emploi prévue ne s’est pas concrétisée en 2014, une nuisance pour la confiance des gens d’affaires. D’ailleurs, le Conference Board du Canada vient tout juste de réaliser un sondage auprès de 80 patrons sur l’effet de la baisse du prix du pétrole et du dollar canadien sur le tourisme d’affaires et la majorité d’entre eux a affirmé qu’il était négatif.
« Les patrons sont plus inquiets, puis lorsqu’ils regardent l’ensemble de leurs dépenses, elles ne sont pas réduites, et cela a une influence sur leur budget de voyages et de divertissement », explique Greg Hermus, codirecteur de l’Institut canadien de recherche sur le tourisme (Conference Board du Canada).
C’est ainsi qu’il explique que les prévisions de son organisation sur le tourisme d’affaires au Québec ont été revues légèrement à la baisse récemment pour l’année 2015, passant de 2,2 % à 1,9 %. Lire la suite.
Source : Le Devoir
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