Chelsea : le passage du train à vapeur avoisineraient les 50 M$

Les travaux de stabilisation des sols exigés par Québec pour permettre le passage du train à vapeur à Chelsea avoisineraient les 50 M$, selon ce que Le Droit a appris, soit dix fois plus que ne le prévoit le plan d'affaires de la Compagnie des chemins de fer de l'Outaouais (CCFO).

Toute la zone rouge à risque de mouvement de masse, dont seulement une petite partie touche la voie ferrée, devra au préalable être stabilisée avant que le train ne recommence à cracher de la vapeur dans les collines de l'Outaouais. C'est essentiellement le message que Québec a envoyé à la CCFO et à ses partenaires lors de la rencontre tenue à Montréal avec les ministères concernés, à la toute veille des élections.

Québec en ferait beaucoup plus un dossier de sécurité civile que de développement touristique, selon les informations obtenues par Le Droit. Comme Québec ne fait pas dans la stabilisation des sols, la responsabilité d'effectuer et financer les travaux reviendrait en très grande partie à la municipalité de Chelsea ou à la CCFO. «Si on nous demande de stabiliser toute la zone, notre plan d'affaires et notre montage financier ne tiennent plus, on ne pourrait pas aller de l'avant avec ça», a prévenu la présidente de la CCFO, Louise Boudrias. Cette dernière dit attendre impatiemment une rencontre avec le nouvel interlocuteur dans le dossier qui sera nommé prochainement par le premier ministre, Philippe Couillard. Lire la suite.

Source : Le Droit

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