Ces start-up française qui surfent sur la vague Airbnb
La location d’appartements et de maisons s’est développée à toute vitesse. Et avec elle, une myriade de services et de start-up made in France.
At The Corner : les clés à l'hôtel
C’est audacieux, presque gonflé : At The Corner invite les hôtels à devenir les réceptionnistes des loueurs privés de maisons et autres appartements. Via son réseau naissant d’hôtels partenaires, rebaptisés Corners, la jeune pousse propose un service de gestion de clés aux adeptes de la location saisonnière (au prix de 10€ le check-in ou le check-out). L’hôte dépose au Corner les clés, que le voyageur récupère sur présentation d’une pièce d’identité. Lancée en septembre 2015, la start-up compte 19 hôteliers partenaires à Paris. "Nous avons signé avec des auberges de jeunesse comme avec des hôtels 3 étoiles, explique Pierre-Julien Crovisier, fondateur de la start-up. Nous menons également une expérimentation avec un grand groupe hôtelier".
WeHost : le collaboratif en sous-traitance
Ancien employé du bureau Airbnb Paris, Romain Bellet a créé WeHost pour gérer les logements des particuliers propriétaires, qui s'absentent plusieurs semaines ou mois. La jeune pousse facture 20% de commission, auxquels peuvent s’ajouter des frais de ménage et de blanchisserie. "Et nous travaillons ponctuellement avec Airbnb Dublin en tant que ‘conciergerie de luxe’ pour livrer et offrir des cadeaux à certains voyageurs", indique Romain Bellet. WeHost est un concurrent de la start-up française Bnbsitter, mais promet d’accompagner davantage les particuliers à travers divers conseils (rédaction de l’annonce, fiscalisation, stratégie prix...).
Myloby : les clés dans des points Relais
Créé en 2015 par Timothée Maucour et Matthieu Rakotobe, Myloby veut lui aussi simplifier la remise des clés aux locataires, mais via des points Relais : bars, fleuristes, cafés, restaurants... A travers son application iPhone et Android et un système de QR Codes, le check in/check out d’un voyageur (ou locataire) est facturé 9,90 euros. A chaque mouvement de clés, le Relais touche une commission pour le dédommager du temps consacré à une telle tâche. A ce jour, Myloby compte 40 Relais dans Paris. La jeune pousse est loin d’être seule sur ce créneau. A titre d’exemples, il y a l’allemand Hoard, qui s’est installé à Berlin ainsi qu’à Paris, mais aussi Keycafe, une start-up de Vancouver.
La sous-location, en toute légalité
Il fallait oser : Smartrenting s’est spécialisé dans la sous-location d’appartements à Paris, avec l’accord du propriétaire qu'elle veut bien se charger de convaincre. La start-up cible notamment les étudiants, auxquels elle garantit de verser 100% de leur loyer pendant leur absence prolongée, l’été ou lors d'un stage à l'étranger. Smartrenting positionne le logement vacant sur des sites de location d’hébergements entre particuliers, et gère le check-in/out, l’assurance, le ménage. Le tout, en respectant la loi, et en percevant des revenus tirés bien sûr du différentiel des frais locatifs. Comment réagit le marché ? "Nous avons 15 appartements en gestion", indique Thibault Martin, l’un des 3 fondateurs de la start-up créée depuis début 2016. Les propriétaires les plus récalcitrants peuvent être intéressés financièrement.
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Source : L'Écho touristique
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