À quoi servent les offices du tourisme?
C’était l’un des thèmes d’une conférence organisée par la Fédération du Tourisme de la Province de Namur au Palais des Congrès de la Capitale wallonne.
Un modèle dépassé
L’intervenant était Paul Fabing, Directeur de l’Agence Attractivité Alsace, un outil de « marketing territorial ». Il commence par fustiger le modèle dépassé que présentent encore la plupart des O.T., celui d’une banque d’accueil, avec des comptoirs un peu comme à la Poste, qui ne facilite pas le contact et encore moins d’idée que l’on se fait d’un bon accueil.
10 % des visiteurs d’une ville passent par l’O.T. C’est très peu. On se demande pourquoi… La raison est sans doute dans son inadaptation aux clients. En effet, l’O.T. navigue entre trois pôles dont les objectifs sont inconciliables :
Les visiteurs, qui demandent une info subjective, un avis, que ne peut pas donner l’O.T. lié par son obligation de neutralité.
Les élus locaux, qui attendent de l’O.T. une « glorification » du territoire politique (souvent inconnu du visiteur) dont ils ont la charge, et aussi la satisfaction des prestataires locaux qui sont leurs électeurs, au détriment parfois de la recherche de qualité.
Les prestataires locaux enfin, qui évaluent le poids des avantages éventuels proposés par l’O.T., par rapport à la nouvelle concurrence des booking.com et autres AirBnB?
La question est donc la suivante : l’O.T. est-il encore utile ?
La réponse est... Cliquez ici pour lire la suite.
Source: PagTour
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