À LIRE L'ECHO TOURISTIQUE: Maison Juste : «Nous ne sommes pas formatés par l’industrie hôtelière»

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Pas besoin de casser les codes de l’hôtellerie quand on n’est pas du métier, il y a « juste » à faire à son idée. Un an après l’ouverture de la première adresse de ce concept made in Marseille, l’étonnant duo qui a fondé Maison Juste voit déjà plus loin.

Chez Maison Juste, tout est fait pour qu’on se sente « comme à la maison ». On s’installe dans le canapé pour boire un café et écouter un vinyle, on emprunte un livre dans la bibliothèque avant de se poser dans le jardin. Tout dans la déco ou les objets entreposés ça et là témoignent des goûts et de l’histoire des fondateurs. Même cet improbable vinyle de Nana Mouskouri, « parce qu’il y avait le même dans le bac à disques de mon père », s’amuse le quadra. Les 18 chambres – pour deux personnes, mais aussi pour les tribus – sont toutes équipées d’une kitchenette. Dans leur maison, les fondateurs ont voulu réunir « le meilleur de l’hôtellerie, du Airbnb et du coliving ». Ici pas de réceptionniste – le check-in se fait via l’application Aeroguest, tout comme la commande des extras.

Mais « comme la technologie ne fait pas tout », des « maîtres de maison » veillent au bon séjour des voyageurs. D’ailleurs, ils ne viennent pas non plus de l’hôtellerie. Qualités requises : être sympa, avoir toujours le bon mot et l’envie de faciliter la vie des clients. « Le personnel est souvent cité dans les avis clients que nous avons. Et pour nous, c’est une vraie fierté parce que nous avons fait de vrais paris humains sur des gens et ça s’est avéré payant », sourit Matéo.

Maison Juste, c’est un peu un laboratoire, où l’on défend certaines convictions. D’où le nom. « Parce que dans toute notre démarche, nous avons essayé d’être le plus justes possible, explique Matéo. Juste pour nous, pour les salariés, juste pour l’environnement, le quartier… ». Il aura fallu peu de temps au duo pour prendre conscience des problèmes de recrutement dans le secteur. C’est affiché sur leur site : les salariés sont payés 10% au-dessus de la convention collective.

Pour équiper et faire tourner l’hôtel, les arbitrages se font aussi en fonction de critères éthiques et écologiques. « Il y a toujours un moment où intervient la question du prix, mais on essaie de faire au mieux », assure Matéo. Les meubles sont chinés ou fabriqués par des artisans locaux. C’est plus cher, mais plus durable. Et puis ça permet de créer des liens en faisant travailler des gens du coin. Dans le même esprit, pas de restaurant dans l’hôtel, mais des partenariats avec les bonnes adresses du quartier qui en retour envoient des clients. Là aussi, échange de bons procédés.

Une philosophie qui aura aussi raison du yield management. « Nous avons eu de longues discussions sur ce sujet. Mais qu’une même chambre coûte 200 euros un soir et que son prix triple le lendemain parce qu’il y a un match de foot, on ne trouvait pas ça normal », explique Matéo. Ce sera donc le même prix tous les soirs, saison haute, saison basse. Point barre.

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Source: L'Echo touristique

Nominations

NOMINATIONS SEMAINE DU 25 MARS 2024

  • Tourisme d’Affaires Québec – Audrée Lavertu
  • Tourisme durable Québec — Julie Jodoin Rodriguez
  • Westin Montréal – Sylvain Levaillant
  • Westin Montréal – Martin Bertrand
  • Auberge Godefroy – Caroline Laflamme
  • Auberge Godefroy et Hôtel Montfort – Francine Bouffard
  • HSMAI Québec – Geneviève Duval

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