15 000$ pour surfer sur les lacs du Québec
Audric Hartmann Karsenti est un sportif de 34 ans originaire d’Abitibi. Des lacs, il en connaît. Il en a navigué, plus jeune, avec ses amis, lors de journées de wakeboard sur un bateau loué qui brûle 500$ d’essence dans le temps de le dire.
«C’est le fun, mais ça coûte cher, un bateau. Pis en plus, ça pollue nos lacs», croit cet entrepreneur hyperactif qui travaille 110 heures/semaine depuis le lancement de sa deuxième entreprise, E-surf Sport, en 2021.
Le Montréalais d’adoption a profité de l’eau tous les jours cette année, debout en équilibre sur la planche qu’il a lui-même conçue. Pollution en moins, il retourne en enfance chaque fois qu’il file jusqu’à 55 km/h sur le fleuve.
La Race-X, qu’il a dessinée en 2020, est le seul produit de son entreprise. Fabriquée en fibre de carbone, elle loge un moteur, une turbine axiale et pèse 20 kilos. La batterie lithium-ion – un autre 21 kilos – vient de chez Sony.
«On choisit les meilleurs matériaux, on ne veut pas quelque chose de cheap», ne peut s’empêcher de répéter l’ingénieur entrepreneur.
Objectif: vendre 100 Race-X d’ici la fin de l’été au prix de 14 950$, batterie et chargeur inclus.
«C’est un produit unique et novateur. On a tout développé ici. On fabrique ici à 100%», s’enthousiasme l’inventeur, désireux de s’inscrire dans la lignée d’Armand Bombardier.
Source: Journal de Montréal
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