Une employée du Château Madelinot achète l’hôtel, par Claudine Hébert

Depuis la pandémie, il s’en passe des choses au Château Madelinot, à Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine. En plus d’ouvrir ses portes à l’année depuis l’automne 2022, l’établissement de 120 chambres a fait l’objet d’importants travaux de rénovations de 2,5 millions de dollars... et a changé de mains.

Vendu à des Madelinots

En mai 2024, la directrice des ventes marketing et communications, Ariane Bérubé et son conjoint Charles Couturier sont officiellement devenus propriétaires des lieux. Grâce à un solide coup de main d’Investissement Québec, le couple de Madelinots a fait l’acquisition du seul établissement hôtelier de l’archipel disposant d’un centre de congrès pour un peu plus de 12 M$.

« L’ancien propriétaire Dany Leblanc souhaitait vendre son hôtel à des gens d’ici. Mon conjoint a grandi aux îles, tandis que moi, je suis devenue une Madelinote d’adoption en 2009 », indique fièrement Ariane Bérubé. À titre de directrice des ventes marketing de l’hôtel depuis une douzaine d’années, la nouvelle propriétaire a aussi l’avantage de bien connaître le marché hôtelier et les stratégies qui aident à attirer les touristes au sein de son établissement.

Apprécié par la clientèle locale…

D’ailleurs, depuis que le Château Madelinot est ouvert à l’année, la clientèle locale représente plus de 50 % des utilisateurs des lieux lors des week-ends en période hivernale, précise-t-elle. « Il faut dire que notre restaurant est ouvert pour les petits-déjeuners et les soupers. Et nous avons une piscine intérieure qui est très appréciée par les membres des divers clubs et associations qui nous visitent », soulève l’hôtelière.

… et les touristes d’affaires

Le nouveau calendrier des opérations du Château Madelinot permet aussi de diversifier la clientèle touristique, partage Ariane Bérubé. Équipé d’espaces de réunion, dont une salle pouvant recevoir jusqu’à 125 personnes, l’hôtel a été témoin d’une quinzaine d’événements d’affaires en 2024. Du jamais vu pour l’établissement qui accueillait à peine trois congrès ou colloques par été avant la pandémie.

Claudine Hébert
Journaliste et collaboratrice