Un projet touristique pour La Rolland à Ste-Adèle
Le projet touristique annoncé sur le site de La Rolland à Sainte-Adèle nécessitera des investissements de 232 M$ et devrait créer 500 emplois permanents selon son promoteur, Joseph Maalouf. L’homme d’affaires veut développer à Sainte-Adèle un site intégré où seront offerts de l’hébergement ainsi qu’un centre aquatique intérieur avec piscine à vagues, glissades d’eau, restaurants et boutiques. Les entreprises de Joseph Maalouf et de son père, Antoine, travaillent avec l'entreprise M2 Leisure qui a été associée au développement de la bannière Center Parcs en Europe, bannière hollandaise qui exploite 25 sites touristiques destinés à la famille en Europe. C’est ce modèle que Joseph Maalouf veut importer au Québec en l’adaptant au marché local.
375 APPARTEMENTS ET 425 PETITS CHALETS
Ainsi, le projet occuperait les 84 hectares du terrain qui appartenait autrefois à La Rolland et à Cascades. Il comprendrait 375 appartements ainsi que 425 petits chalets pouvant accueillir entre 2 et 8 personnes pour de courts séjours allant de 3 à 7 jours. Joseph Maalouf veut en faire un village essentiellement piétonnier avec des stationnements sous-terrain et, pour faciliter les déplacements sur le site, une navette et une télécabine. En plus de l’espace réservé aux jeux d’eau et à la piscine, le complexe comprendrait des courts de tennis, un mur d’escalade et d’autres équipements sportifs et un spa.
CONSTRUCTION COMPLÉTÉE EN DEUX ANS
L’homme d’affaires affirme que la construction du site sera complétée en une seule phase qui s’échelonnera sur deux ans et nécessitera l’embauche de 2 000 travailleurs. Pour réussir à supporter financièrement cette aventure, l’homme d’affaires veut se tourner vers des «institutions québécoises» qui voudraient investir dans un projet semblable. Ainsi, les unités d’hébergement ne seraient pas vendues à l’unité, mais en bloc à des investisseurs comme des fonds de placement.
Joseph Maalouf affirme avoir mené plusieurs études depuis un an et demi pour s’assurer de la viabilité de son projet. Il estime pouvoir rentabiliser l’investissement avec un taux d’occupation de 65 %, ce qui lui apparaît puisque les taux d’occupation des sites semblables en Europe dépassent les 90 %.
Source : Le Journal des Pays-d'en-Haut
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