Uber veut rester au Canada

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La PresseLe système de covoiturage Uber a l'intention de rester au Canada et d'étendre son influence, malgré tous les efforts déployés par certaines municipalités canadiennes qui tentent de contrecarrer son expansion. Plusieurs villes au pays se sont attaquées à l'entreprise technologique originaire de San Francisco, imposant des injonctions de la cour ou des règlements pour s'assurer que seulement les véhicules autorisés - notamment les taxis - transportent la clientèle.

Certaines municipalités ont gagné leur bataille. Bien qu'Uber fonctionne encore à Edmonton, Toronto, Ottawa, Montréal, Québec et Toronto, l'entreprise a dû cesser ses activités à Vancouver et Calgary. La direction d'Uber Canada indique toutefois qu'elle tente de calmer les tensions avec ces villes, pour s'établir éventuellement dans d'autres régions du pays.

«Uber veut être partout et nous évaluons constamment les nouvelles possibilités qui s'offrent à nous», a affirmé Jeff Weshler, directeur général de l'expansion régionale de l'entreprise.

Bien que le modèle novateur d'Uber soit apprécié par plusieurs utilisateurs, certaines administrations municipales lui ont reproché d'agir illégalement, et même de mettre en péril la sécurité de ses clients. Les élus municipaux plaident qu'Uber fournit les mêmes services que les taxis, sans toutefois se conformer aux règlements de l'industrie.

Le programme UberX est particulièrement critiqué puisqu'il permet à n'importe quel chauffeur de proposer des trajets à des clients - ce qui n'est pas couvert par la plupart des régimes d'assurance.

L'entreprise dit toutefois offrir des services technologiques, qui permettent de repérer les voitures à proximité, et non des services de transport.

Cet argument ne semble pas avoir porté ses fruits en Europe et dans certains d'États des États-Unis qui ont interdit l'utilisation de cette nouvelle plateforme.

Au Canada, la réaction des villes a été ambivalente. À Toronto, par exemple, le maire John Tory a défendu Uber, soutenant que l'entreprise était là pour rester. Cela n'a pas empêché la police de la Ville de déposer 11 accusations contre des chauffeurs d'UberX. Lire la suite.

Source: La Presse