Trop de messagers en tourisme ?
Dans une série de textes titrés : « La nécessité de donner un coup de gouvernail », Louis Rome, sur son blogue : www.louisrome.com, profite de la publication d’un article d’Isabelle Porter dans Le Devoir du 22 juin dernier « Une cible, 1831 messagers », pour relancer une réflexion sur le modèle de gouvernance au sein de l’industrie touristique.
Le premier article de la série rappelle la complexité de la gouvernance en tourisme. La multiplication des acteurs est un des facteurs le plus souvent cités. Il ne faut pas pour autant négliger les autres, dont le type et la qualité des relations entre les joueurs. Le « qui fait quoi? » auquel s’ajoute, le pourquoi, le comment et le combien $.
Louis Rome propose, la création d’un groupe de travail sur la gouvernance, de même que les principes qui devraient guider celui-ci, afin d’entamer une réflexion en faveur d’un modèle de gouvernance de l’industrie touristique plus efficient.
Le deuxième texte porte sur l’évolution du rôle des associations touristiques régionales (ATR) au cours des 30 dernières années. Leur rôle est situé par rapport aux 5 activités de la chaîne de production touristique : la structuration, le développement de l’offre, le marketing, l’accueil et l’information touristique et enfin la recherche et la connaissance. Il souligne l’augmentation de la complexité du rôle et des responsabilités de tous les acteurs de l’industrie.
Il y est aussi question du niveau de décentralisation de la gouvernance touristique. Qu’en est-il exactement? Quelques sources d’inspirations pour répondre à cette question sont proposées. Du rapport Rozon, à un ouvrage de Louis Côté sur les tendances en matière de gouvernance, en passant par un rapport du Sénat de la France sur la délégation aux collectivités territoriales et la décentralisation.
En conclusion, ce deuxième texte ajoute deux facteurs qui pourraient contribuer à expliquer la complexité du modèle de gouvernance en tourisme, la décentralisation et la nature transversale de l’industrie touristique.
Louis Rome continuera à partager sa réflexion sur la gouvernance avec vous dans d’autres articles à venir sur son blogue : www.louisrome.com
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