Tourisme Montréal et « Montréal s'éclate » bonne ou mauvaise initiative?

International, Associations, Marketing · · Commenter

Éric FournierDans la foulée de mon article d'hier où je vous communiquais mon inquiétude face au retour de TQ sur les marchés intra Québec je vous reviens aujourd'hui sur ce qui, à mon avis, devrait être la chose ou les choses à faire.

« MONTRÉAL S'ÉCLATE »
Tourisme Montréal lançait cette semaine sa campagne estivale sur le marché new-yorkais sous le thème « Montréal s'éclate ».

Cette campagne qui s'inscrit dans la même approche stratégique que « Montréal à Paris », lancé en avril, est intéressante et mérite que nous nous y attardions.

LA CAMPAGNE
Tout d'abord, le cadre marketing de la campagne a la principale qualité d'être simple et clair. Par la suite, il y a le produit. En fait, un produit : le Montréal festif avec ses grands évènements et ses ambiances estivales. Le produit « grands évènements » est l'un des dix ou douze produits québécois exportables sur les marchés hors Québec.

Campagne « Montréal s'éclate »Puis, le marché : la campagne s'adresse au marché géographique de la grande région de New York… mais encore plus nichée, la campagne cible les milléniaux de la métropole américaine. Les milléniaux sont un segment de marché composé des membres de la génération Y qui prennent de l'âge et deviennent de meilleurs consommateurs.

Et finalement, il y a le programme marketing qui est relativement simple et adapté aux tendances de consommations de la clientèle cible.

Bref, une belle campagne de marketing de niche comme je les aime. Du « basic marketing », mais qui a en général la grande qualité d'être efficace.

LA SUITE DES CHOSES
L'exemple de Montréal est intéressant (il y en a beaucoup d'autres au Québec), car il démontre que la mise en marché efficace du Québec est relativement simple. L'ingrédient de la recette gagnante que plusieurs cherchent depuis des années est omni présent dans l'échiquier touristique québécois.

Il faut simplement multiplier ce type d'initiative pour nos dix ou douze produits exportables. Il nous faut le faire le plus régulièrement possible (idéalement sur les douze mois de l'année) et évidemment toujours sur les bons marchés.

QUELQUES MISES EN GARDE
Toute médaille ayant deux faces, je ne pourrais terminer mon article sans vous communiquer quelques mises en garde.

Tout d'abord, la fréquence et la portée de nos campagnes de promotion doivent être suffisantes pour être compétitives face à nos concurrents et mener vers des résultats commerciaux.

Il faut également porter une attention particulière aux coûts de gestion des campagnes et à leurs échéanciers de réalisation qui n'ont jamais été dans la rubrique de nos meilleurs coups.


Collaboration spéciale, Éric Fournier