Québec veut étendre la taxe d'hébergement au camping
Le gouvernement du Québec envisage d’étendre la taxe sur l’hébergement aux terrains de camping, pour avoir plus d’argent à consacrer à la promotion et au développement de l’industrie touristique québécoise.
Actuellement, seuls les clients des établissements hôteliers doivent débourser la taxe sur l’hébergement, qui varie d’une région à l’autre. À Montréal, elle correspond à 3,5 % du prix de la chambre, alors qu’elle se situe à 2 $ ou 3 $ par nuitée dans plusieurs régions.
Selon des informations obtenues par Argent, le ministère du Tourisme veut cibler les adeptes du «glamping», qui louent des sites prêts à camper. Par exemple, les chalets et les tentes Huttopia qu’on retrouve dans les parcs de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
Des campings privés et des pourvoiries offrent aussi de telles installations. Parfois, il s’agit de roulottes contenant tout le matériel dont les campeurs ont besoin. Camping Québec dénombre de 3000 à 4000 unités du genre, au Québec. Une taxe de 3 $ par nuitée pourrait rapporter plus de 1 million $ par an, avec un taux d’occupation de 60 % pour la saison estivale.
«Initialement, Québec voulait cibler tous les sites où s’installent les campeurs itinérants. Mais nous avons fait valoir que le camping traditionnel n’est pas de l’hébergement. C’est un loisir, car les campeurs emportent leur équipement pour s’installer», a commenté Simon Tessier, directeur général de Camping Québec.
M. Tessier a souligné que son association a jusqu’à maintenant veillé à la promotion des terrains de camping sans l’appui des Associations touristiques régionales (ATR). Le ministère du Tourisme a cependant refusé de commenter ce dossier, mercredi. Lire la suite.
Source : Le Journal de Montréal
Les plus commentés