Plus de 40 millions d'euros (59 M$ CA) pour faire revenir les touristes en France

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Attentats, braquages médiatisés comme celui de Kim Kardashian il y a quelques semaines... Les touristes étrangers boudent la France. Pour endiguer cette désaffection qui met le secteur du tourisme en grande difficulté, le gouvernement poursuit son plan de relance.

La sécurité d'abord

À l'issue d'un deuxième comité d'urgence économique le 13 septembre dernier, Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, avait déjà débloqué 10 millions d'euros. Le Premier ministre a officialisé le 7 novembre une nouvelle batterie de mesures à l'issue d'un comité inter-ministériel. Présentées dans un communiqué, elles sont dotées d'une enveloppe de 42,7 millions d'euros (incluant les 10 millions d'euros déjà annoncés mi-septembre).

Avec 15 millions d'euros, le principal volet concerne la sécurité des touristes, essentiellement en région parisienne. Concrètement, il est ainsi prévu d'équiper plusieurs zones touristiques en caméras de surveillance, notamment dans des secteurs entachés récemment par des braquages (tunnel du Landy, hôtels de la périphérie parisienne...).

Neuf millions d'euros iront au renforcement de la sécurité des 30 sites culturels les plus fréquentés (Louvre, Musée d'Orsay, Versailles, Arc de Triomphe...), dont la fréquentation est en nette baisse, ainsi qu'aux festivals.

Des aménagements à Roissy et Orly

Parmi les autres mesures : une trentaine de fourgons seront commandés afin de permettre à des victimes étrangères de porter plainte sans avoir à se rendre dans un commissariat. Et quelque 80 bornes Parafe (passage accéléré par passeport biométrique) supplémentaires seront installées à Roissy et Orly pour désengorger les files d'attentes.

Le reste du plan prévoit des mesures techniques de soutien financier au secteur, notamment concernant le travail partiel, des campagnes de communication et l'augmentation des aides sociales aux vacances des retraités non imposables.

Les professionnels interrogés par l'AFP ont jugé que le plan n'était pas à la hauteur de leur crise.

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Source: L'Écho touristique