Paradoxe du tourisme hivernal au Québec
Depuis quelques années, certains considèrent de plus en plus le tourisme hivernal comme panacée aux maux du tourisme québécois. Notre chaude saison estivale est très courte, allant de mai à octobre si on est généreux, mais plus vraisemblablement du début juillet à la fin août pour une majorité d’intervenants et de régions, à l’exception des centres urbains de Montréal et de Québec. Dans ce contexte, Tourisme Québec a donc mis le tourisme hivernal au coeur de ses priorités dans le cadre de son approche de développement d’ici 2020, au même titre que la mise de l’avant du fleuve St-Laurent avec son tourisme fluvial, les croisières et les activités nautiques. Vous aurez peut-être même remarqué ces publicités incitant les Québécois à profiter de l’hiver dans leur propre province? Avec du placement publicitaire lors du très populaire Bye Bye 2013 et dans LaPresse+ notamment, il s’agit d’une première incursion sur le marché domestique pour Tourisme Québec, une promesse évoquée par le ministre Pascal Bérubé en 2013.
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Rédigé par Frédéric Gonzalo, collaboration spéciale.
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