Offre de restaurants à Québec : « le libre marché va faire son travail »

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James Monti, crédit: Érick Labbé, Le SoleilImposer un contingentement ou réglementer l'octroi de permis de restauration n'aiderait pas nécessairement la Grande Allée à foisonner. Tout comme la Ville de Québec, le restaurateur James Monti croit qu'il faut laisser le libre marché «équilibrer» les choses.

Les difficultés du Voo Doo Grill, révélées dans Le Soleil de lundi, ont une nouvelle fois braqué les projecteurs sur un débat bien connu à Québec : y a-t-il trop de restaurants? 

Selon des chiffres compilés récemment par l'Association des restaurateurs du Québec (ARQ), il y a un restaurant pour 369 personnes dans la région de la capitale. C'est trop au goût de bien des entrepreneurs. C'est aussi un ratio plus élevé qu'à Montréal ou à New York. 

Du point de vue de James Monti, restaurateur de carrière connu, l'industrie vit un cycle tout à fait normal, et des cas comme le Voo Doo Grill sont chose commune. «Il y en a toujours eu [des difficultés ou des fermetures] et il va y en avoir d'autres. Mais il y a des noms qui frappent plus que d'autres [...]», a-t-il dit en entrevue au Soleil.

«C'est à nous [comme restaurateurs] de voir ce qu'on peut faire pour être meilleurs [...] Légiférer, c'est la dernière chose que j'imagine. Le libre marché va faire son travail avec le temps. Sinon, on va réglementer parce qu'il y a trop de concessionnaires automobiles, etc.» Lire la suite.

Source : Le Soleil