Mont-Sainte-Anne – Une expropriation nuirait à l’attrait d’investisseurs, affirme Fitzgibbon

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Exproprier le gestionnaire du Mont-Sainte-Anne est une « impossibilité » et nuirait à l’attrait d’investisseurs étrangers au Québec, soutient le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon. Le gouvernement envisage d’aider financièrement Resorts of the Canadian Rockies (RCR), mais aussi les autres propriétaires de station de ski, pourvu qu’il y ait un « partage des risques ».

Pour M. Fitzgibbon, RCR « respecte les obligations », limitées, prévues au bail d’une durée de 99 ans qu’elle a signé avec le gouvernement en 1994. L’expropriation, réclamée par la Coalition Avenir Mont-Sainte-Anne, est ainsi une « impossibilité », estime-t-il, tout en reconnaissant qu’en théorie le gouvernement « pourrait exproprier » l’opérateur.

« Moi, est-ce que je suis favorable à ça ? La réponse est non. Ça enverrait un signal… Je suis responsable du développement économique international. Moi, je cherche des investisseurs. Ce serait paradoxal que, sous aucune raison légale, on exproprie quelqu’un en même temps qu’on cherche des investisseurs. Moi, je suis contre l’expropriation », a-t-il expliqué lors d’une mêlée de presse vendredi, au dernier jour de la réunion du caucus caquiste pour préparer la session parlementaire qui débute la semaine prochaine.

Le mont Sainte-Anne est un « joyau » et il est « très légitime » de demander au propriétaire d’investir pour rehausser la qualité de ses installations, a ajouté M. Fitzgibbon. RCR a déjà proposé un plan d’une valeur de 100 millions de dollars, dont la moitié serait financée par le gouvernement.

Québec étudie l’idée d’aider financièrement RCR, mais aussi l’ensemble des stations de ski.

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Source: La Presse