Le travail à temps partiel est à la mode
La semaine de travail traditionnelle perd encore du terrain, selon un article tiré du site de Workopolis. Dans la plupart des pays industrialisés, l’emploi à temps partiel est en pleine croissance. Même si les employeurs trouvent parfois dur de jongler avec les horaires d’employés à temps partiel, ils devront s’y habituer : pour la majorité des salariés, moins longtemps au boulot, c’est un choix.
Dans les 28 pays couverts par un récent rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), 21,8 millions de personnes de plus qu’en 2002 travaillent à temps partiel. Durant la dernière décennie, le nombre d’employés qui travaillent moins de 30 heures par semaine a même doublé au Luxembourg, en Turquie, en Italie et en Slovaquie. Plus près d’ici, les États-Unis ont vu 3,8 millions de personnes s’ajouter à cette catégorie. Quant aux Canadiens occupés seulement en partie, il y en a 425 600 de plus qu’en 2002. Ces nouveaux ajouts portent le total à près de 3,3 millions d’employés à temps partiel au pays.
Dans certains cas, cette baisse du temps de travail est attribuable aux restrictions budgétaires des entreprises. Plutôt que de congédier une partie de leur personnel pour faire fondre leur masse salariale, la réduction des heures se présente comme une solution de compromis. Il s’agit donc de temps partiel involontaire ou imposé. Ce n’est toutefois pas ce qui explique la majorité des situations, du moins au Canada. Selon Statistique Canada, près de 75 % des salariés de cette catégorie travaillent moins par choix. Lire la suite.
Source : Workopolis
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