Le tourisme collaboratif s’invite dans le B to B
Les acteurs de l’économie collaborative se rapprochent des agences de voyages d’agrément et d’affaires, mais aussi des professionnels de l’industrie des réunions. De nombreuses ententes sont scellées, garantissant de nouvelles offres à valeur ajoutée pour les entreprises touristiques traditionnelles.
À l’heure où l’utilisation des biens et des services des particuliers s’est généralisée parmi les voyageurs, les entreprises touristiques prennent conscience qu’un rapprochement avec le secteur de l’économie collaborative présente un intérêt lucratif. Plusieurs cas de bonnes pratiques illustrent ce phénomène.
L’ÉCONOMIE DE PARTAGE A SA PLACE DANS LE B TO B
Lors de l’événement des Enjeux E-tourisme organisé en France par l’Echo Touristique et la Fevad en collaboration avec Phocuswright, en juillet dernier, l’une des tendances clés identifiées fut l’ouverture de l’économie collaborative au B to B. Laurent Queige, qui dirige le Welcome City Lab à Paris, est aussi de cet avis.
Selon lui, les entreprises devraient entamer des réflexions sur la manière de s’intégrer dans ce secteur qui est à présent mature et en phase de professionnalisation. Les nouvelles start-ups qui proposent des services collaboratifs aux consommateurs sont moins nombreuses; alors que les possibilités d’innover dans des services B to B sont peu exploitées.
UN PREMIER PAS FRANCHI PAR LES NOUVEAUX ENTRANTS
Luxury Retreats, une agence montréalaise de location de villas privées de luxe, souhaite se rapprocher des agents de voyages. Cependant, comme l’explique Amr Younes, vice-président, optimisation des revenus, il est difficile de les convaincre d’intégrer ces nouveaux joueurs à leurs offres, car ils ont une mauvaise réputation parmi les acteurs traditionnels. Pour y remédier, un département de développement d’affaires B to B devrait voir le jour chez Luxury Retreats et il organisera des webinaires, des formations et recueillera les commentaires des agents de voyages. L’entreprise souhaite également établir des liens avec les associations sectorielles afin d’identifier les agences dont le profil de la clientèle correspond le plus à la sienne.
Source: Réseau Veille Tourisme
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