Le repositionnement réussi du Festival d'été
Quand il parle du Festival d'été de Québec, Daniel Gélinas exprime une vision semblable à celle d'un architecte. Oui, les vedettes éveillent le fan en lui, mais pas tant que ça. Au premier chef, on le sent motivé par le désir d'asseoir l'événement sur des bases solides, garantes d'un succès durable.
Quand il a pris la barre du Festival d'été, au début du millénaire, Daniel Gélinas a affronté un vent de face aussi frisquet que celui qui souffle sur Québec en hiver. L'événement traînait une image vieillotte, un peu trop macramé pour son bien. «Je faisais la tournée des radios et partout, je me faisais ramasser. Même à Radio-Canada», raconte-t-il.
Après avoir mis en place une structure administrative plus étanche, le directeur général a entrepris un repositionnement destiné à rafraîchir le contenu. «On a cherché à établir un équilibre entre les styles musicaux, tout en rejoignant les jeunes et en recrutant des vedettes», résume-t-il.
C'est ainsi que le budget est passé de 6 à 23 millions $ et qu'à eux seuls, les revenus de la billetterie ont grimpé à 12 millions $. Il fallait trouver de nouvelles sources de financement, en effet, sortir du carcan que représentait l'accès gratuit à tous les spectacles, ce qui a mené à la vente des bracelets donnant accès aux grands événements. Lire la suite.
Source : Le Quotidien
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