Le foodsurfing, tendance de consommation collaborative
Chantal Neault du Réseau de veille en tourisme de la Chaire de tourisme Transat de l'ESG UQAM dresse l'analyse qui s'intitule : Le foodsurfing, tendance de consommation collaborative.
Manger chez l’habitant, découvrir la gastronomie locale tout en partageant son repas avec les résidents, c’est possible grâce à tout un réseau de plateformes Web qui jouent les intermédiaires. Bienvenue dans le merveilleux monde du foodsurfing, version « collaborative » des tables d’hôtes françaises et des tables champêtres du Québec!
DE QUOI PARLE-T-ON?
Le voyageur d’aujourd’hui, c’est bien connu, aime aller à la rencontre des communautés locales. Quoi de mieux que de partager un repas fait maison chez un résident de la destination visitée pour aller à la découverte d’une nouvelle culture et de ses traditions? C’est ce que proposent les plateformes de foodsurfing, qui s’inspirent du concept de couchsurfing. Elles sont destinées à réunir des inconnus autour d’une table en fonction de critères aussi variés que la localisation, le menu, la langue parlée ou les centres d’intérêt. Certains mettent l’accent sur la dimension culinaire, alors que d’autres misent plutôt sur la rencontre ou le caractère culturel de l’activité.
LES PLATEFORMES
Il existe plusieurs sites de foodsurfing comme Eatwith, VizEat, qui a acheté Cookening en février 2015, Feastly ou Voulezvousdîner, pour n’en nommer que quelques-uns. Ces plateformes Web mettent en relation hôtes et convives et règlent pour eux les questions pratiques de paiement en ligne et d’assurances. Lire la suite.
Analyse rédigée par Chantal Neault, Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des sciences de la gestion, UQAM.
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