La tendance est au camping urbain
Le camping n’est plus l’exclusivité des milieux ruraux, du moins, il se rapproche des milieux urbains. On peut camper à Brooklyn, à Paris et même dans le Vieux-Port de Montréal.
Rapprocher le camping de la clientèle potentielle pourrait certainement favoriser une plus grande pratique de cette activité en général. Mais qu’il s’agisse de former une relève de campeurs, d’accommoder les convertis ou de proposer une expérience mémorable et hors de l’ordinaire, l’offre urbaine en matière de camping se multiplie et est de plus en plus éclatée. En voici quelques exemples.
AU BORD DE LA SEINE, À PARIS
En juin 2016, le groupe Huttopia inaugurait sous sa bannière Indigo le Camping Paris Bois de Boulogne. Créé dans les années 1950, il a subi d’importants travaux de rénovation et de végétalisation. Il compte désormais 410 emplacements contre 600 auparavant. En plus des sites pour tentes et pour véhicules récréatifs, le glamping (glamourous camping) y est à l’honneur : on propose en location quelque 70 unités d’hébergement, une vingtaine de tentes et de lodges ainsi que deux caravanes de marque Airstream. Seul terrain de camping situé sur le territoire parisien, il enregistre environ 250 000 nuitées par année.
DANS LES BOIS… À NEW YORK
Un ancien aéroport municipal de la ville de New York, situé dans le sud du quartier Brooklyn, compte aujourd’hui une quarantaine d’emplacements de camping (32 pour tentes et 9 pour véhicules récréatifs). Le camping Floyd Bennett Field est géré par le National Park Service américain et propose des emplacements de camping traditionnels, avec feux de camp, BBQ au charbon de bois et table à pique-nique. On peut aussi y pratiquer plusieurs activités de plein air comme la randonnée, le tir à l’arc et le kayak, et il est possible de s’y rendre en transport en commun. Il s’agit du seul terrain de camping permanent des cinq quartiers de New York.
Source: Réseau Veille Tourisme
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