La grande hôtellerie - Le bleu-vert pour éviter le rouge
Environnement. Écologie. Recyclage. Récupération. Durable. Vert. À l’évocation d’un seul de ces mots, l’industrie touristique est vite montrée du doigt et ses protagonistes, sujets à une montée d’urticaire. Certes, l’empreinte que les voyageurs sont susceptibles de laisser partout où ils mettent les pieds est éminemment propice aux critiques. Et puis, bel euphémisme, le phénomène ne court certainement pas vers le bas.
Les gens ne cesseront jamais de prendre l’avion, de sillonner les routes touristiques et de visiter des sites attractifs dans le monde, seuls ou en masse. Oublions ça. Autant imaginer des moyens d’en limiter, voire d’en effacer l’impact par diverses actions.
Et particulièrement dans l’une des branches les plus sensibles à cet égard : la grande hôtellerie, qui génère de gigantesques besoins en services et en confort, même dans les recoins les plus discrets du globe. Systèmes de chauffage et de climatisation, approvisionnement en eau, entretien et nettoyage, prestations gastronomiques et surconsommation (gaspillage ?) alimentaire peuvent devenir des abîmes de pollution.
Bien sûr, on dira que chaque petit geste compte, ce qui est fort louable. Mais l’enjeu ici est autrement plus vaste que le simple usage de bacs de recyclage, l’utilisation modérée de produits et services ou l’installation de distributeurs rechargeables à la place d’emballages individuels. Lire la suite.
Source : Le Devoir
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