La chasse et la pêche rapportent gros

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Le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) annonçait dernièrement un nombre record de ventes de permis à des chasseurs d’orignaux en 2013. À titre d’exemple, pour le seul secteur des 638 pourvoiries, l’État du Québec a empoché 72 M $ en revenus fiscaux directs et indirects en 2011.

En 2012, le MDDEFP a vendu 537 897 permis de chasse pour la chasse. Selon le type de gibier convoité, chaque permis a coûté entre 60 $ et 6,50 $ pour un résidant, mais 5 à 6 fois plus pour un non-résident. Certaines espèces comme le cerf de Virginie, l’orignal et le dindon sauvage sont réservées exclusivement aux Québécois. L’an dernier, les chasseurs ont abattu 25 500 orignaux, 16 800 cerfs de Virginie, 3 900 ours noirs et 3 000 dindons.

LA PÊCHE

En ce qui concerne la pêche, 774 066 permis ont été achetés par les amateurs, dont  48 000 non résidents. Selon le Ministère, la vente des permis de pêche a enregistré une croissance de 11 % entre 1995 et 2011, tandis que celle reliée à la chasse a chuté de 9 % durant la même période.

Le MDDEFP calcule qu’en 2012, les adeptes de chasse, de pêche et de piégeage ont dépensé plus de 1,6 MM$. Cela représente environ 15 millions de jours d'activités, 14 000 emplois temps plein, 180 M$ de revenus fiscaux pour le gouvernement du Québec et environ 1 MM$ de valeur ajoutée dans les entreprises québécoises (revenus et salaires). En ce qui concerne les dépenses des adeptes exclusivement attribuables à la chasse, en 2012, elles se chiffrent à 503 M$. Toujours en 2012, un chasseur aura dépensé 1 700 $ pour ce loisir.

OÙ SONT LES AMÉRICAINS?

Si les Américains tendent à déserter les grands espaces québécois pour pratiquer leurs loisirs de chasse et de pêche, les touristes outre-mer sont en nette croissance. Ils fréquentent cependant de préférence les activités de plein-air complémentaires, comme les courses en traîneau et les randonnées pédestres.

Source : Argent