L’industrie touristique a une carence de soleil
L’industrie touristique québécoise n’est pas malade, mais aurait besoin d'une bonne dose de vitamine D, selon des experts.
Même si de nombreux Québécois voyagent au Québec, la croissance des arrivées internationales stagne, autant au Québec qu’au Canada.
«Le tourisme mondial est en plein essor, mais on ne tire pas exactement notre juste part, note Lucie Charland, directrice de l’Association québécoise de l’industrie touristique (AQIT). On aurait avantage à performer beaucoup mieux auprès des clientèles internationales.»
Le directeur général de la Société des attractions touristiques du Québec, Pierre-Paul Leduc, partage le point de vue de sa collègue et cite un document du ministère pour étayer son propos.
«Dans le Plan de développement de l’industrie touristique, l’objectif est d’amener la recette touristique à 18 G $ d’ici 2020, et en 2013, les chiffres étaient en recul de 3,3%, à 12,4 G $, indique-t-il. Ensuite, la balance touristique est extrêmement déficitaire : de presque 3,5 G $. Ça, c’est la différence entre ce que les Québécois dépensent à l’étranger versus ce que les étrangers dépensent au Québec. C’est un autre signe qu’on a quelques difficultés.» Lire la suite.
Source : La Nouvelle Union
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