L'effet billboard existe-t-il encore avec les OTA?
Quiconque travaille en tourisme depuis quelques années est au courant de la relation d’amour-haine entre l’industrie hôtelière et les agences de voyages en ligne, communément appelées OTA (online travel agencies), telles Expedia ou Booking, pour ne pas les nommer. Que ce soit ici-même sur ce blogue ou ailleurs, le sujet a été traité à maintes reprises :
- Réservez votre hôtel en direct, d’accord?
- 7 tendances qui marqueront l’etourisme en 2017
- Booking n’est pas votre ami
- Booking.com ni ami, ni ennemi
- Distribution hôtelière et OTA: enjeux et solutions
Le sujet demeure chaud, et toujours autant d’actualité, alors que les grandes chaînes hôtelières incitent de plus en plus le consommateur à réserver en direct, le canal de distribution le moins coûteux. Du moins, en théorie. Car voilà, il y a également un coût pour obtenir un client direct, surtout quand on calcule tous les efforts déployés pour en faire l’acquisition… et la rétention, notamment avec les programmes de fidélisation propriétaires. Et ce coût peut parfois excéder celui de la commission versée aux OTA, contre qui on cherche tant à se distancier.
Lire l’article (en anglais) et point de vue de Peter Connor, professeur à l’ESSEC Business School de Paris et consultant pour PhoCusWright Europe: Data suggests hotel loyalty rates may hurt owners more than OTA fees do.
Source: e-tourisme.info
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