L'accessibilité en Nouvelle-Zélande

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La Nouvelle-Zélande est vraiment une terre touristique, tout est fait pour accueillir le touriste dans le moindre détail. Les aménagements basiques sont toujours présents (bancs, poubelles, toilettes qui sont d’ailleurs toujours très propres), les espaces sont designés et très bien entretenus (bord des routes tondus, trottoirs sans déchets, décoration florale), des aménagements pour occuper les enfants sont toujours présents (espaces pour changer les bébés, aires de jeux) … bref la Nouvelle-Zélande a de quoi satisfaire tous ses touristes.

Si il y a une catégorie de touristes que la Nouvelle-Zélande n’a pas oublié ce sont les personnes souffrant d’un handicap. En effet, de nombreux aménagements sont présents : rampes d’accessibilité, signaux sonores sur les passages piétons, braille sur les toilettes publics, mise à disposition de fauteuils roulants dans les musées, signalisation des randonnées accessibles, brochures dédiées … Autant d’initiatives ayant pour objectifs de faciliter la circulation des usagers et par conséquent des touristes. Mais pour vous parler d’accessibilité, quoi de mieux que de demander à une spécialiste du sujet

INTERVIEW DE AURÉLIE DU BLOG I WHEEL TRAVEL

Aurélie est une exploratrice à roulette qui a décidé de partir en Visa Vacances Travail en Nouvelle-Zélande. Elle a partagé son aventure à travers le blog I Wheel Travel et sa façon de promouvoir certains lieux touristiques m’a exactement fait penser au travail d’un chargé de mission accessibilité. Une initiative qu’il faut mettre en valeur et qui, je l’espère, pourra être utile certaines personnes travaillant sur le sujet. 

1. Que penses-tu de l’accessibilité en Nouvelle-Zélande ? Quels sont selon toi les points forts et les points faibles ?

L’accessibilité en Nouvelle-Zélande est bonne. La voirie est généralement en bon état et les trottoirs sont accessibles quasiment tout le temps. Cependant dans les quartiers un peu plus éloignés des centre-villes les trottoirs ne sont pas forcément aménagés : il peut ne pas y avoir de bateaux pour y monter et y descendre.

Les bus sont équipés de rampes d’accès dépliables et le conducteur peut incliner le bus. Il y a un emplacement réservé pour le fauteuil roulant dans le bus et le bouton d’arrêt est facilement accessible depuis cette place. Les chauffeurs sont généralement attentifs et bienveillants.

Beaucoup de commerces et de bâtiments publics sont accessibles en fauteuil roulant. Plus qu’en France sans doute. Néanmoins les habitations sont moins accessibles. Les néo-zélandais vivent la plupart du temps dans des maisons. De nombreuses d’entres elles sont en bois et entourées par une terrasse couverte à laquelle on accède par un escaliers de quelques marches. Se rendre chez des locaux peut donc poser problème quelques fois.

Ceci dit il y a un bel effort de fourni concernant l’accessibilité et le handicap en Nouvelle-Zélande. Par exemple du matériel de prêt est souvent mis à disposition. On trouve souvent des fauteuils roulants de prêt dans les musées, les piscines ou autres espaces d’activités. De même la ville de Wellington met gratuitement à disponibilité des « Mobility scooters » pour une durée pouvant aller jusqu’à 4 heures. Toutes les personnes de 18 ans et plus ayant de problèmes de mobilité, se déplaçant en fauteuil roulant, étant âgés ou ayant seulement une jambe cassée peuvent y avoir accès. Un «fauteuil roulant de plage » peut également être emprunté gratuitement pour la journée.

Finalement le plus dur c’est d’affronter le relief néozélandais. Du fait de la présence de nombreux volcans et des massifs montagneux il y a beaucoup de montées et de descentes très raides qu’il est difficile voire impossible d’affronter seul en fauteuil roulant manuel.

2. Quels sont les différences que tu as pu constater entre les aménagements pour les personnes en situation de handicap réalisés en Nouvelle-Zélande-Zélande et ceux en France ?

En Nouvelle-Zélande les passages piétons sont équipés d’un dispositif sonore permettant aux déficients visuels de savoir quand traverser.

Lorsque qu’un bâtiment n’est pas accessible il n’est pas rare de trouver à son entrée un numéro de téléphone à joindre. Il ne faut pas hésiter à appeler : une personne viendra pour vous mener à une entrée alternative se trouvant dans une autre rue ou, à défaut, essaiera de vous aider.

J’ai aussi l’impression qu’il y a plus de club de loisirs adaptés qu’en France. Il y a, par exemple, des clubs de voiles adaptés à New Plymouth et à Wellington. Il y a aussi des associations nationales de sports adaptés. Je pense notamment à « Adaptive Surfing New Zealand » pour la pratique du surf et à « New Zealand Riding for the disabled » qui permet à n’importe quelle personne en situation de handicap, physique ou mental, de profiter des joies de l’équitation en toute sécurité, voire même d’en tirer des bienfaits thérapeutiques grâce à la pratique de l’équithérapie.

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Source: e-tourisme.info

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