Les Américains qui se font rares sur nos pentes depuis que le huard est à parité ont d'autres raisons de rester chez eux. Jay Peak, Stowe et les autres stations du nord-est des États-Unis améliorent leur produit à coups de millions, alors que c'est le calme plat dans les montagnes québécoises, à une ou deux exceptions près. À terme, c'est la compétitivité de cette industrie aux revenus annuels de 260 millions qui est menacée pour cause de sous-financement chronique.
Depuis 10 ans, on a dépensé 1 milliard dans le nord-est des États-Unis, selon une recension de La Presse Affaires. C'est quatre à cinq fois plus que dans les montagnes québécoises au cours de la même période. Les stations injectent annuellement de 20 à 25 millions, mais il en faudrait le triple, d'après le professeur Michel Archambault, qui dirige l'Étude économique et financière des stations de ski du Québec, publiée annuellement. «L'industrie doit investir 200 millions d'ici 5 à 10 ans pour mettre à niveau ses infrastructures», évalue-t-il.
Analyse sur l'industrie du ski au Québec publiée par La Presse Affaires, cliquez ici.
Source : La Presse Affaires / Association des stations de ski du Québec - Mémoire Pour une tarification de l'électricité mieux adaptée aux réalités saisonnières, 25 septembre 2013
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