Hiver 2013-2014 : une saison en demi-teinte

S’inspirant des notes de conjoncture octobre, novembre et décembre et janvier-février 2014 de Tourisme Québec, Frédéric Dubé, analyste à l’AQIT, propose ce retour sur un hiver qui aura débuté tôt et duré longtemps mais qui ne passera pas à l’histoire en matière de retombées touristiques.

UNE FIN 2013 DIFFICILE, SELON LES ENTREPRISES 

Questionnées en octobre dernier sur les perspectives d’achalandage pour la fin de l’année 2013, les entreprises touristiques envisageaient un début d’hiver aussi difficile que celui de l’année précédente.

Les inquiétudes exprimées en octobre semblent s’être avérées. Lorsqu’interrogés sur ce qui s’est réellement passé durant cette période, les intervenants dressent un bilan peu reluisant, ce, malgré l’arrivée très hâtive de la neige. Le secteur des attraits est le seul à avoir mieux performé et il est possible de croire que l’abondance de précipitations dans toutes les régions aura incité les clients a profité d’abord des attraits à proximité de leur lieu de résidence. Résultat : des dépenses touristiques globalement en baisse.

UN SOUBRESAUT POUR LE TEMPS DES FÊTES

La seule exception faite au bilan de fin d’année est la période des fêtes, qui aurait permis de générer de bonnes retombées. D’ailleurs, ce dernier droit de l’année 2013 semble avoir donné le ton pour le début de 2014, alors que les stations de ski nous parlent d’un achalandage en forte hausse. Malgré cela, les revenus ont été jugés conformes à la même période en 2013 et les clientèles de l’extérieur du Québec accusent toutes un recul selon les entrepreneurs, tous secteurs confondus.

Pour ce qui est de la période de la relâche scolaire spécifiquement, les sondés parlent d’un achalandage et de chiffres d’affaires similaires à ce qu’ils avaient connus l’an dernier. Ainsi, la saison touristique hivernale 2013-2014 réunissait son lot de conditions gagnantes, les premières neiges hâtives et abondantes ravivant les espérances des intervenants. Toutefois, elle n’aura pas permis de satisfaire les attentes de nos professionnels du tourisme.

Source : Frédéric Dubé, analyste à l’AQIT / Tourisme Québec