Hébergement illégal: on fait quoi maintenant ? Part 2
Dans mon dernier billet, Hébergement illégal: l’industrie touristique face à un dilemme, j'expliquais comment les plateformes de réservations en mode P2P (peer-to-peer) comme AirBnB font voler en éclat le modèle traditionnel de distribution hôtelière. Tendance lourde qui ne s’estompera pas de sitôt, si on en croit les derniers chiffres disponibles de ce marché florissant:
- Les locations de vacances représentent un marché de 85 milliard de dollars US uniquement sur les marchés américains et européens
- Un locateur génère 26,000$ de revenus en moyenne par année de ses locations (Source: 2012 Summer VRM Owners report)
- AirBnB est peut-être le plus connu, mais pas forcément le plus gros joueur avec ses 300,000 propriétés listées dans 34,000 villes différentes
- HomeAway est le plus gros site mondial, avec un peu moins de 500,000 propriétés. Il fait partie de la famille VRBO (Vacation Rentals by Owners)
- Même les agences de voyages en lignes en proposent: TripAdvisor propose des locations de vacances sous une entente avec FlipKey (170,000 propriétés) alors que Booking.com annonçait récemment son intention d’envahir cette sphère lucrative via une entente avec Interhome (260,000 propriétés). Travelocity en offre également, caché sous l’onglet « Hotels » alors qu’Expedia a fait part de son intention d’en proposer sous peu.
Comme plusieurs locateurs opèrent en marge de la loi sans déclarer les revenus, ni sans recueillir les taxes applicables, on comprend les hôteliers, aubergistes et divers intervenants de l’industrie de dénoncer cet état de fait. Quelles sont donc les solutions possibles? Voici certaines retenues jusqu’à présent ainsi que d’autres que je soumets, bien humblement ...Lire la suite du billet
Rédigé par Frédéric Gonzalo, éditeur associé, TourismExpress
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