Golf du Bic devient Bic sur Mer… et se modernise, par Claudine Hébert

En devenant propriétaire du Club de golf du Bic l’automne dernier, l’ex-associé de Moment Factory, Éric Fournier, a promis d’éveiller les cinq sens des visiteurs qui fréquenteront son parcours du Bas-Saint-Laurent. Et ce sera chose faite dès cet été.

Déjà que la vue, l’ouïe, le toucher et l’odorat bénéficient largement des attributs de ce tracé de 18 trous logé au bord du fleuve, le goût vient de s’ajouter à la liste. « En plus de rouvrir et réaménager la cuisine (qui a été fermée au cours des deux dernières années), nous venons d’embaucher le chef Adrian Pastor, finaliste à l’émission Les Chefs », partage Éric Fournier. Ce dernier, dit-il, apportera le volet gourmand à la hauteur du cadre exceptionnel des lieux.

D’ailleurs, le nouveau propriétaire a fait changer le nom de la destination devenue Bic sur Mer. Un nom qui enlève les mots « club » et « golf » afin d’éliminer la notion d’exclusivité. « Je souhaite faire de l’endroit une destination accessible pour les résidents, mais aussi pour les visiteurs qui ne sont pas tous des amateurs de golf » , explique-t-il.

Un investissement d’un peu plus de 1,2 million de dollars est prévu au cours de l’année pour des mises à niveau du parcours et l’aménagement d’une annexe pouvant accueillir une trentaine de personnes. Cet espace s’ajoute à la salle actuelle qui peut contenir jusqu’à 150 convives. « Cependant, d’ici 2027, je souhaite construire un nouveau pavillon quatre saisons qui pourra accueillir des groupes à l’année », soutient Éric Fournier.

L’intention du nouveau propriétaire est claire. « Je veux redonner du lustre à ce parcours de golf créé en 1932 », dit-il. L’an dernier, la saison de golf s’est soldée par plus ou moins 15 000 rondes. « Je suis convaincu que les changements apportés à la destination devraient se traduire par quelques milliers de rondes additionnelles dès cet été. Nous avons pour objectif, conclut-il, d’attirer davantage de visiteurs de l’extérieur de la région permettant d’ajouter 7000 rondes de plus à nos statistiques. »

Claudine Hébert
Journaliste et collaboratrice