Desjardins et stade olympique!? À quoi ça rime?
Article rédigé par Anne-Julie Dubois de TourismExpress La Relève.
Le stade olympique a beaucoup fait parler de lui tout récemment. Alors que la régie des installations olympiques (RIO) s’apprête à moderniser le funiculaire pour que plus de touristes visitent la tour de Montréal, on a appris le 7 mars que près de 1200 employés de Desjardins emménageraient dans 7 des 12 étages du mât du stade, et ce, dès 2018.
Inoccupés depuis leur inauguration, ces espaces devaient initialement accueillir des installations sportives, mais cela ne s’est pas réalisé. D’autres projets de nature touristique et même technologique avaient également été envisagés sans toutefois voir le jour. En parallèle de ces deux nouvelles, le toit du stade olympique a également refait surface dans les médias en ce début mars à la suite de la proposition soumise au gouvernement par la RIO. Cette dernière privilégie la construction d’un toit souple, un concept similaire à celui qui est en place actuellement.
Crédit photo: Jean-Francois Hamelin
Une bonne ou une mauvaise chose?
Qu’on aime ce stade ou pas, je trouve que toute cette effervescence laisse présager un brin d’optimisme. Malgré le scepticisme de certains, je crois que cela démontre une certaine volonté d’améliorer la situation et cela aura du bon pour tout le monde. D’un point de vue strictement touristique, je n’ai pu m’empêcher de penser qu’on aurait pu saisir l’opportunité d’occuper le mât avec un projet à vocation touristique qui aurait pu contribuer à consolider la vocation du pôle Espaces pour la vie. Mais, réflexion faite, je crois que la présence de Desjardins amènera une mixité intéressante dans le secteur qui, à plus long terme, pourrait avoir une influence positive pour le tourisme. Si cela peut encourager d’autres entreprises à s’établir dans les environs, on pourrait assister à un nouveau dynamisme dans le quartier. Ce dynamisme est généralement recherché par les touristes. Car, rien n’est plus ennuyeux que de faire un trajet de 20 minutes pour se rendre à la tour de Montréal et de devoir ensuite retourner au centre-ville pour trouver une diversité de restaurants et de café et ainsi satisfaire son petit creux. Cliquez ici pour lire la suite.
Source: Collaboration spéciale TER, Anne-Julie Dubois
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