Dark Social, ou le côté obscur du partage en ligne!
La popularité indéniable des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Pinterest, Linkedin, etc.) et la montée en puissance des applications de messagerie instantanée (Whatsapp, Snapchat, Line, WeChat, etc.) nous donnent parfois à penser que ces outils sont les vecteurs principaux du partage de contenu dans l’univers numérique. Ces partages sont visibles et surtout, on peut les identifier clairement dans une démarche marketing à travers des outils comme Google Analytics, à titre de trafic référent vers un site web.
Mais si je vous disais que ces partages ne représentent en fait qu’une toute petite pointe de l’iceberg? En fait, on estime présentement calculer uniquement 30% de ce qui se partage via le web et les médias sociaux. La balance fait partie de ce qu’on appelle le Dark Social. N’ayez crainte: il ne s’agit pas d’une force occulte qu’on doit combattre avec les pouvoirs d’un Jedi!
Qu’est-ce que le Dark Social?
C’est le journaliste Alexis Madrigal, du magazine The Atlantic, qui a popularisé ce terme décrivant tout le contenu partagé (textes, vidéos, photos, liens URL, etc.) mais dont on ne peut retracer l’origine. Des exemples?
- Une femme envoie un texto à son mari au sujet d’un événement qui aura lieu ce weekend
- Des amis de l’université initient une chaîne de courriels de groupe au sujet de leur équipe de hockey préférée
- Un ami envoie une photo de la nouvelle montre Apple qu’il pense acheter à son ami, via Whatsapp
- Des collègues au bureau partagent leur avis dans Basecamp (ou tout autre outil de collaboration en ligne) au sujet d’un article paru sur le web
- Une association partage par courriel avec ses membres le plus récent article paru sur le blogue de Frédéric Gonzalo
Dans tous les exemples ci-dessus, on réfère à un contenu et parfois même à un lien URL sur votre site, mais Google Analytics percevra ce trafic comme “direct”.
Or, peut-on vraiment parler de trafic direct quand quelqu’un aboutit sur votre site web en provenance d’un courriel transmis par un ami ou collègue? Non, évidemment. Par contre, vous conviendrez qu’il s’agit d’un partage social, mais dont on ne peut mesurer l’origine avec précision. Ce dont on se doute moins, c’est l’étendue du phénomène. Selon une étude de la firme RadiumOne publiée en 2014, on estime que 69% de tout ce qui se partage en ligne provient du Dark Social! Lire la suite.
Source : Frédéric Gonzalo
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