Compressions au MNBAQ : Québec n’interviendra pas

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MNBAQQuébec n’a pas l’intention de se mêler de la gestion interne du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), qui vient d’éliminer une douzaine de postes tout en développant un chantier d’agrandissement d’une centaine de millions de dollars, rapporte Le Devoir. Bien au contraire puisque cette compression respecte des exigences d’«équilibre budgétaire» imposées à tous les organismes publics. Le MNBAQ devait s’autoretrancher environ 500 000 $.

«Les compressions d’emplois sont vraiment une décision du conseil d’administration de l’institution muséale», explique Philip Proulx, attaché de presse de la nouvelle ministre de la Culture et des Communications, Hélène David. «Ces compressions s’inscrivent dans le plan d’action 2010-2014 qui vise le retour à l’équilibre budgétaire. Les différents organismes et les sociétés d’État doivent faire un effort pour trouver les différents leviers pour atteindre les objectifs. Les efforts demandés visaient principalement les dépenses de nature administrative, pour ne pas affecter les services à la clientèle. Je crois que c’estexactement ce qui a lieu [au MNBAQ] : les compressions ne toucheront pas la clientèle.»

En fait si. Des postes sont éliminés à l’accueil, mais aussi au service des archives et de la bibliothèque, fréquenté par les étudiants et les érudits. Le secteur de la conservation est également touché.

Le Devoir a appris que le poste de conservateur à l’art ancien (1850-1900), occupé par Mario Béland, est aboli. Il est en fait fusionné à un autre s’occupant d’une période historique plus ancienne.

De même, les fonctions du directeur des collections et de la recherche sont maintenant fusionnées à celles de la directrice générale Line Ouellet. Le poste occupé par Paul Bourassa a été éliminé quelques semaines avant le départ à la retraite du professionnel.

Le Devoir a aussi appris le congédiement de Patrick Caux de la direction de la médiation et de la programmation culturelle, un poste créé il y a moins de deux ans. De même Katherine Noreau, à la tête du service des communications, perd ses fonctions.

Source : Le Devoir