Centraliser la taxe sur l'hébergement serait un pas en arrière pour le renforcement de l'autonomie de la métropole
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain demande à la ministre du Tourisme, Dominique Vien, de confirmer le maintien de la gestion de la taxe sur l'hébergement de la région métropolitaine par Tourisme Montréal. Une éventuelle centralisation de la taxe irait à l'encontre de la volonté exprimée conjointement par le maire de Montréal et le premier ministre du Québec de reconnaître à Montréal son statut de métropole et de renforcer son autonomie.
« La Chambre appuie de manière générale l'objectif du Ministère d'améliorer la performance de l'industrie touristique, mais elle s'oppose à ce que la gestion de la taxe sur l'hébergement prélevée sur le territoire de la métropole soit retirée des responsabilités de Tourisme Montréal. L'industrie touristique représente un apport économique majeur pour la métropole et contribue fortement à son rayonnement à l'international. Nous estimons que Tourisme Montréal répond aux attentes de la communauté des affaires et utilise de manière optimale et stratégique les revenus dont il dispose », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
« Cette taxe a été instituée à l'initiative de Tourisme Montréal. L'adhésion des hôteliers de la métropole était conditionnelle au fait que sa gestion relève d'un organisme qui les représente et dans lequel ils se reconnaissent. Cette taxe est bien plus qu'un moyen de financement. Elle constitue un levier mobilisateur des acteurs locaux qui permet de créer un consensus et de travailler en concertation autour d'objectifs communs pour le rayonnement de la métropole », a poursuivi Michel Leblanc.
« Montréal jouit d'une signature touristique unique à l'échelle internationale grâce aux nombreux produits touristiques qui la caractérisent ainsi qu'aux efforts de promotion faits par Tourisme Montréal depuis de nombreuses années. Cette spécificité touristique requiert une approche promotionnelle adaptée à la réalité locale et à laquelle les entreprises adhèrent. La taxe sur l'hébergement est un outil stratégique qui doit demeurer sous la gouverne métropolitaine », a conclu Michel Leblanc.
Source : Chambre de commerce du Montréal métropolitain
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