Anticosti, désormais classée au patrimoine mondial de l'UNESCO: un tournant majeur pour la communauté d'Anticosti

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Anticosti, île québécoise du golfe du Saint-Laurent, a été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO lors d'une session à Riyad, le 19 septembre. Cette reconnaissance découle d'efforts conjoints du gouvernement québécois, de la MRC de Minganie, de la municipalité de L'Île-d'Anticosti et des communautés innues d'Ekuanitshit et de Nutashkuan. Anticosti, surnommée Notiskuan par les Innus et Natogostec par les Mi'kmaq, couvre plus de 9200 km².

Elle est remarquable pour sa succession stratigraphique et ses fossiles témoignant de la vie marine d'il y a 447 à 437 millions d'années. Cette période n'était pas représentée sur la liste de l'UNESCO. Avec plus de 1440 espèces fossiles, l'île attire les chercheurs du monde entier. Ces fossiles illustrent l'extinction massive de la fin de l'Ordovicien. Protégé intégralement, le site s'ajoute aux autres sites canadiens du patrimoine mondial, symbolisant le patrimoine commun de l'humanité.

Source photo: Municipalité de L’Île-d’Anticosti

Les faits en bref

  • L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) cherche à encourager l'identification, la protection et la préservation du patrimoine culturel et naturel dans le monde considéré comme ayant une valeur exceptionnelle pour l'humanité.
  • Ce qui rend le concept de patrimoine mondial exceptionnel, c'est son application universelle. Les sites du patrimoine mondial sont importants à tous les peuples du monde, quel que soit le territoire sur lequel ils sont situés.
  • Parcs Canada, en tant que représentant de l'État partie du Canada à la Convention du patrimoine mondial, dirige sa mise en œuvre au Canada et coordonne les contributions et les activités des partenaires provinciaux, territoriaux, municipaux et autochtones. Parcs Canada a également des responsabilités complètes ou partagées pour la gestion de 13 des 22 sites du patrimoine mondial au Canada. Neuf autres sont gérés par d'autres administrations, comme les autorités municipales, provinciales ou autochtones.

Communiqué de Parcs Canada